« L’Anarchie, sa philosophie, son idéal » : différence entre les versions

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Tout l’aspect de l’univers change avec cette nouvelle conception. L’idée de force régissant le monde, de loi préétablie, d’harmonie préconçue, disparaît, pour faire place à cette harmonie que Charles Fourier avait entrevue un jour et qui n’est que la résultante des essaims innombrables de matière, marchant chacun devant soi, et se tenant mutuellement en équilibre.
 
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Si ce n’était d’ailleurs que l’astronomie qui subit ce changement ! Mais non : la même modification se produit dans la philosophie de toutes les sciences sans exception ; celles qui traitent de la nature, comme celles qui traitent des rapports humains.
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On nous dit que quand nous demandons l’abolition de l’État et de tous ses organes, nous rêvons une société, composé d’hommes meilleurs qu’ils ne le sont en réalité. - Non, mille fois non ! Tout ce que nous demandons, c’est qu’on ne rende pas les hommes pires qu’ils le sont, par de pareilles institutions- !
 
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Un jour, un légiste allemand de grand renom, Thering, voulut résumer l’oeuvre scientifique de sa vie et rédiger un traité dans lequel il se proposait d’analyser les facteurs qui maintiennent dans la société la vie sociale. « Le but dans le droit » (Der Zweck im Rechte), tel est le titre de cet ouvrage qui jouit d’une réputation bien méritée.