« Les Quatre Vents de l’esprit/Le Livre satirique/Fulgur » : différence entre les versions
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{{TitrePoeme|[[Les Quatre Vents de l’esprit]]|Victor Hugo|Fulgur}}
==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome X.djvu/126]]==
<pre> ▼
L'océan me disait : Ô poète, homme juste,▼
J'ai parfois comme toi cette surprise auguste▼
Qu'il me descend des cieux une immense rougeur ;▼
Et je suis traversé tout à coup, ô songeur,
Par la foudre sublime, irritée et haïe,
Comme toi par
Les éclairs sont mes cris, les foudres sont ma voix ;
Je gronde sur
Je suis
Quand il menace
On est beau par Virgile et grand par Juvénal,
Et mon gouffre le sait aussi bien que ton âme ;
Une gaîté
Des aurores où rit le ciel prodigieux,
Des écumes parfois blanches comme les cygnes ;
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Et se disent : Viens donc te mirer dans la mer.
Je suis le niveau pur, le précipice clair ;
Mais je fais peu de cas de tout ce bleu superbe,
De ce vaste sourire épanoui sur tout,
De cette grâce où
De ces flots de cristal, de ces ondes de moire ;
Et le passage affreux du tonnerre est ma gloire.
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13 juin.
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