« Les Quatre Vents de l’esprit/Le Livre satirique/« Cent mille hommes, criblés d’obus et de mitraille » » : différence entre les versions
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==[[Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome X.djvu/67]]==
Cent mille hommes, criblés d'obus et de mitraille,▼
<poem>
Cent mille hommes, couchés sur un champ de bataille,
Tombés pour leur pays par leur mort agrandi,
Comme on tombe à Fleurus, comme on tombe à Lodi,
Cent mille ardents soldats, héros et non victimes,
Morts dans un tourbillon
Sont un malheur moins grand pour la société,
Sont pour
Une calamité moins haute et moins profonde,
Un coup moins lamentable et moins infortuné
Dont le sang, ruisselant sous un infâme glaive,
Fume entre les pavés de la place de Grève,
Et dont
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H.. -H.. --24 mars 1870.
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