« Reliquaire, poésies/Accroupissements » : différence entre les versions
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▲Bien tard, quand il se sent l'estomac écoeuré,
▲Le frère Milotus un oeil à la lucarne
▲D'où le soleil, clair comme un chaudron récuré,
Lui darde une migraine et fait son regard darne,
Déplace dans les draps son ventre de curé.
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Et descend, ses genoux à son ventre tremblant,
Effaré comme un vieux qui mangerait sa prise,
Car il lui faut, le poing à
A ses reins largement retrousser sa chemise !
Or, il
Repliés, grelottant au clair soleil qui plaque
Des jaunes de brioche aux vitres de papier ;
Et le nez du bonhomme où
Renifle aux rayons, tel
...
Le bonhomme mijote au feu, bras tordus, lippe
Au ventre : il sent glisser ses cuisses dans le feu,
Et ses chausses roussir, et
Quelque chose comme un oiseau remue un peu
A son ventre serein comme un monceau de tripe !
Autour, dort un fouillis de meubles abrutis
Dans des haillons de crasse et sur de sales ventres ;
Des escabeaux, crapauds étranges, sont blottis
Aux coins noirs : des buffets ont des gueules de chantres
Le cerveau du bonhomme est bourré de chiffons :
Il écoute les poils pousser dans sa peau moite,
Et parfois, en hoquets fort gravement bouffons
...
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Et le soir, aux rayons de lune, qui lui font
Aux contours du cul des bavures de lumière,
Une ombre avec détails
De neige rose ainsi
Fantasque, un nez poursuit Vénus au ciel profond.
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