« Le Vœu suprême (Poèmes barbares) » : différence entre les versions
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Certes, ce monde est vieux, presque autant que
Bien des siècles sont morts depuis que
Et
Plus ardent que le feu sans fin et plus amer.
Le mal est de trop vivre, et la mort est meilleure,
Soit que les poings liés on se jette à la mer,
Soit
Foudroyé dans sa force, on tombe sous le fer.
Toi, dont la vieille terre est avide, je
Brûlante effusion du brave et du martyr,
Où
Ô sang mystérieux, ô splendide baptême,
Puissé-je, aux cris hideux du vulgaire hébété,
Entrer, ceint de ta pourpre, en mon éternité !</poem>
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