« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Hôtel-Dieu » : différence entre les versions

{| width=100% border="0"

| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>< [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Hôtel-de-Ville|Hôtel-de-Ville]]</center>

1168, sous l'épiscopat de Maurice de Sully, le nombre des lits fut augmenté

par suite d'un statut du chapitre de Notre-Dame. Il fut décidé que

prébende donneraient à cet hôpital un lit garni. Trente ans après ce

règlement, Adam, clerc du roi Philippe Auguste, fit don à

La ville de Tonnerre possédait, au XI^e siècle déjà, un Hôtel-Dieu situé,

suivant l'usage, à côté de l'église Notre-Dame, qui servait de chapelle à

existait dans le faubourg de Bourberault. «Les dépendances de cet

hôpital, dit M. Camille Dormois<span id="note15"></span>[[#footnote15|¹⁵]], ne consistaient qu'en une petite

<div class=prose>

La fig. 7 donne la coupe transversale de ce magnifique vaisseau, qui

depuis le porche jusqu'au sanctuaire. La coupe (fig. 7) montre, en A, les

alcôves avec la galerie supérieure B, passant par-dessus le jubé. On

communication,

par des portes percées dans les pignons, avec la galerie intérieure.

les soubassements extérieurs de la grande salle. On n'arrivait au

sommet des quatre tourelles que par la galerie et des échelles posées dans

Europe. De l'armée de l'empereur Conrad III, il ne resta qu'un bien petit

nombre de croisés en état de revoir leur patrie. Louis le Jeune et Richard

armées, qui furent englouties en Orient, auraient-elles pu rapporter et

répandre la lèpre en Occident, de manière qu'on fût obligé de fonder

comme certain qu'elle existait. bien avant les croisades<span id="note20"></span>[[#footnote20|²⁰]].

 

 

Hôtel-Dieu, fondé, dit la tradition. par saint Landry (VII^e siècle).

 

<span id="footnote13">[[#note13|13]] : Voy., pour de plus amples détails, les gravures des <i>Archives des monum. hist.</i>,

MM. Verdier et Cattois, t. II, p. 104.