« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Escalier » : différence entre les versions

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que parmi tant d'innovations introduites dans l'art de bâtir par les architectes
laïques de la fin du XII<sup>e</sup> siècle, la nécessité d'arriver promptement
à un resultatrésultat, de bâtir vite en un mot, était un des besoins les plus
manifestes.
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visibles en partie, posés dans un angle ou le long des parois de la chambre
inférieure, et ajourés sur cette pièce. À ce propos, il est important de se
pénétrer des principes qui ont dirigé les architectes du moyen àgeâge dans la
construction des escaliers. Ces architectes n'ont jamais vu dans un escalier
autre chose qu'un appendice indispensable à tout édifice composé de
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de larges degrés; l'important était de disposer ces degrés à proximité des
pièces auxquelles ils devaient donner accès. C'est ce qui explique la multiplicité
et l'exiguitéexiguïté des escaliers de châteaux jusqu'au XV<sup>e</sup> siècle.
Cependant
nous venons de dire qu'au Louvre, Charles V avait déjà fait construire
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liberté;
aussi (bien que les monuments existants soient malheureusement
fort rares) les descriptions de châteaux et de monastères font-elles mention
d'escaliers remarquables.
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marches elles-mêmes (figure 9). Lorsque l'on donna un grand diamètre à
ces escaliers, il ne fut plus possible de prendre le noyau dans la marche;
on élargit ces noyaux pour éviter l'aiguitéaiguïté des marches se rapprochant du
centre, et celles-ci furent encastrées dans ce noyau bâti par assises, ou
bien encore on composa les noyaux de grandes pierres en délit comme
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filet en charpente cloué le long d'un pan de bois.
 
Mais souvent les escaliers à vis en bois étaient complétementcomplètement isolés, formaient
une œuvre indépendante de la bâtisse. Ces escaliers mettaient en
communication deux étages, et on les plaçait dans l'angle d'une pièce pour
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qu'on y taillait des mains courantes, qu'on y ménageait des renforts pour
recevoir les petits bouts des marches, de même on façonnait les noyaux
en charpente. Nous avons vu démolir dans l'ancien collégecollège de Montaigu,
à Paris, un joli escalier à vis en menuiserie, dont le noyau pris dans une
longue pièce de bois de douze à quinze mètres de hauteur était fort habilement