« L’Odyssée/Traduction Séguier/4 » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/71]]==
 
<poem>Chant IV
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En jouant de la lyre, et, mimant son langage,
Un couple de danseurs sur les dallés sautait.
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/72]]==
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Au porche en ce moment, avec leur attelage,
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Dans son flot les reçut la baignoire opportune.
Des femmes, leur bain pris, d’odeurs les aspergeant,
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/73]]==
<poem>
De robes de gala, de manteaux les vêtirent;
Sur des chaises alors près d’Atride ils s’assirent.
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En retour leur darda ces paroles ailées:
« Chers enfants, nul mortel ne lutte avec Jupin;
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/74]]==
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Ses dômes, ses trésors échappent au Destin.
Moi, je puis voir ou non mes sommes égalées.
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Rester inconsolable; et nous ne savons pas
S’il est vivant ou mort. Ce doute afflige certe
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/75]]==
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La chaste Pénélope et le vieillard Laërte,
Et ce fils qui bambin fut sevré de son bras. »
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De qui nos visiteurs se piquent de descendre?
Feindrai-je ou non? Mon cœur m’incite à parler clair.
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/76]]==
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Onc ne vis,—et du Sort j’admire le caprice, —
Homme ou femme à quelqu’un être plus ressemblant
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Le blond roi Ménélas répondit en ces termes:
« Grands dieux! j’ai donc chez moi le fils de l’homme cher
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/77]]==
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Qui pour mes intérêts supporta mille épreuves!
Certes sur tous les Grecs, il aurait eu des preuves
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Mon frère aussi mourut; il n’était le plus lâche
Des Argiens. Tu dois l’avoir connu; moi non:
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/78]]==
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Oncques je ne le vis, mais on dit qu’Antiloque
Fut un type accompli de coureur, de guerrier. »
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Que l’épouse de Thon, Polydamne, en secret
Lui fournit en Égypte où le sol gras fait naître
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/79]]==
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Mille herbes dont l’ensemble est propice ou fatal.
Là dans l’art de guérir chaque homme est passé maître,
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Les Troyennes poussaient d’affreux cris; moi, mon âme
Se pâmait d’aise, car je n’enviais plus rien
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/80]]==
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Que ma maison: mes pleurs accusaient Aphrodite
Qui m’avait mise là, loin de mon sol si doux,
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Le prudent Télémaque à son tour conversant:
Atride Ménélas, fils de Zeus, roi puissant,
Hélas! la mort l’a pris, malgré sa rude verve,
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/81]]==
<poem>
sa rude verve,
Et bien qu’en sa poitrine il eût un cœur d’airain.
Mais allons! qu’au plus tôt notre couche s’indique,
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Ma demeure est à sac, terrains et revenus.
Un groupe de méchants y règne avec colère,
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/82]]==
<poem>
Tuant mes agneaux gras, mes bœufs lents et cornus.
Ce sont les Prétendants, fameux par leurs traîtrises.
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Ce que m’a dit des mers le vieillard véridique,
Je te le redirai sans y changer un trait.
</poem>
==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/83]]==
<poem>
En Égypte les dieux m’arrêtaient nostalgique,
Pour n’avoir pas offert d’hécatombe au complet.
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Quel d’entre eux me retient, me ferme ainsi la route,
Empêche mon retour sur les flots poissonneux. »
</poem>
==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/84]]==
<poem>
 
« La belle déité sur le champ me réplique:
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Je vais te dévoiler les ruses du vieillard.
D’abord il comptera, revisera ses phoques,
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/85]]==
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Puis son compte achevé du plus perçant regard,
Il s’étendra prés d’eux, comme au bercail un pâtre.
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Sa main nous lit coucher chacun sous une peau.
L’affût était cruel; l’odeur du palmipède
Par sa ténacité refoulait notre entrain.
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/86]]==
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refoulait notre entrain.
Eh! qui peut s’allonger près d’un monstre marin?
Mais elle nous sauva par un puissant remède.
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« Je dis, et, sans tarder, le véridique ajoute:
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/87]]==
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te fallait offrir à Zeus, aux autres dieux,
Maint brillant sacrifice avant ta départie,
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Neptune tout d’abord l’approche sans encombre
De Gyra, vaste roche, aux vagues le soustrait.
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/88]]==
<poem>
Il aurait fui la mort, quoique en hutte à Minerve,
S’il n’avait follement juré d’un ton proterve
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Lui-même convia l’auguste Agamemnon,
Du haut d’un char superbe, en méditant un crime.
</poem>
==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/89]]==
<poem>
Il ramena ce preux candide, et le frappa,
À la fin du banquet, tel qu’un bœuf qu’on victime.
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Pour toi, le Sort ne veut, ô divin Ménélas,
Que dans l’hippique Argos s’achève la tourmente.
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/90]]==
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Non, non, les Immortels t’enverront tout là-bas,
Aux champs Élyséens où siège Rhadamanthe,
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De plus une ample coupe, afin qu’en allant boire
Aux Immortels, mes traits te soient toujours présents. »
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/91]]==
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Le prudent Télémaque, à cette offre si tendre:
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Les commensaux du prince affluèrent bientôt,
Amenant des brebis, apportant leur vinage;
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/92]]==
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Leurs femmes, au front ceint, passaient le pain d’usage.
Ainsi tous au repas fournissaient leur écot.
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« De moi-même! et qui donc n’eût aimé satisfaire
Le désir d’un tel homme, accablé de souci?
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/93]]==
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Au sien je n’aurais pu décemment me soustraire
Les plus accommodés des éphébes d’ici
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Qui, placé hors la cour, surprit l’accord interne.
Pour instruire la reine il s’élance au salon;
Mais
Mais la reine éclatant dès qu’elle le discerne:
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/94]]==
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Mais la reine éclatant dès qu’elle le discerne:
« Céryce, dans quel but te mandent les galants?
Est-ce pour ordonner aux femmes de service
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D’escalader ces nefs qui sur la mer immense
Sont les coursiers de l’homme et l’entraînent au loin
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/95]]==
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Est-ce pour que de lui tout meure, le nom même?
 
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Qu’à Laërte il recoure et le renseigne en plein.
Il se peut que l’aïeul du prompt danger s’inspire,
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/96]]==
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Et vienne accuser ceux qui prétendent soudain
Frapper son descendant, celui du noble Ulysse. »
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Cependant les intrus troublaient le palais sombre;
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/97]]==
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L’un de ces jeunes fous ainsi de discourir:
« La reine de nos cœurs assurément apprête
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Image d’Iphtimé, fille d’Icarios,
La compagne d’Eumèle, un habitant de Phères.
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/98]]==
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Et de l’expédier sous le toit du héros,
À Pénélope en proie à ses douleurs amères,
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Marcher à ses côtés, car grand est son pouvoir.
C’est Minerve-Pallas; elle comprend ta plainte,
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==[[Page:Homère - Odyssée, traduction Séguier, Didot, 1896.djvu/99]]==
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Et me fait le tenir ce discoura spontané. »