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passait pour « l’un des bons et vrais chevaliers qui fust avec le regent<ref>''Journal d’un bourgeois de Paris'', p. 196.</ref> ». Tout le reste de la vie de Jean d’Estouteville fut consacré au service des rois Charles VII et Louis XI : nous le voyons en 1458 assister au jugement du duc d’Alençon, et en 1468 être nommé commissaire
passait pour t Pun des bons et vrais chevaliers qui fust
aux États de Tours ; en 1469, il est chargé de juger le cardinal de La Balue et créé chevalier de Saint-Michel à la fondation de l’Ordre ; enfin en 1472 et 1479, il prend part à la défense de Beauvais et à la bataille de
« avec )e regent M. Tout le reste de la vie de Jean d’Estouteville
Guinegate<ref>Barante, ''Histoire des ducs de Bourgogne'',t. VIII, p. 101 ; t. IX, p. 111, 221 et 246; t. XII, p. 74.</ref>.
fut consacré au service des rois Charles VU et

Louis XI nous le voyons en i~.58 assister au jugement
Il meurt en 1494, grand maître des arbalétriers de France.
du duc d’Alençon, et en ~68 être nommé commissaire
Bien que son bagage littéraire soit très léger, un rondeau dans les œuvres de Charles d’Orléans<ref>Éd. d’Héricault, t. II, p. 183.</ref> , une ballade (n° {{sc|xxvi}}, p. 23) et un rondeau (n° {{sc|lxxxviii}}, p. 77)
aux États de Tours; en 1~.69, il est chargé de juger Je
dans notre recueil, le seigneur de Torcy jouissait au {{sc|xv}}<sup>e</sup> siècle d’une grande réputation littéraire, et Blosseville,
cardinal de La Balue et créé chevalier de Saint-Michel
à la fondation de l’Ordre; enfin en ~72 et 1~70, il
prend part à la défense de Beauvais et à la bataille de
Guinegate~. Il meurt en !~o~, grand maître des arbalétriers
de France.
Bien que son bagage littéraire soit très léger, un rondeau
dans les oeuvres de Charles d’Orléans 3, une ballade
(n° xxvi, p. 23) et un rondeau (nO Lxxxvnt, p. 77)
dans notre recueil, le seigneur de Torcy jouissait au
xve siècle d’une grande réputation littéraire, et Blosseville,
dont il était le contemporain, l’a choisi comme
dont il était le contemporain, l’a choisi comme
juge de son Debat du Viel et du JeH;!e <, à côté de Pierre
juge de son ''Debat du Viel et du Jeune''<ref>Voy. A. de Montaiglon, ''Rec. de poésies fr.'', t. IX, p. 218 et 234.</ref> , à côté de Pierre de Brézé.
de Brézé.
VAILLANT. — Les renseignements biographiques manquent sur ce poète. Nous trouvons en 1403 et 1404 un Mathelin Vaillant, garde en Sologne des hommes et des femmes de corps de Louis d’Orléans<ref>Bibl. nat., Pièces orig., dossier VAILLANT.</ref>. Ce personnage est sans doute le père de notre Vaillant, qui lui aussi fut au service de la maison d’Orléans, et devint
VAILLANT. Les renseignements biographiques manquent

sur ce poète. Nous trouvons en t.~03 et i~j. un

Mathelin Vaillant, garde en Sologne des hommes et
des femmes de corps de Louis d’Orléans 5. Ce personnage
est sans doute le père de notre Vaillant, qui
lui aussi fut au service de la maison d’Orléans, et devint
t..7ot0’t)f!! d’M)t bourgeois de ~’<!)’i’J, p. 106.
. Barante, Histoire des ducs de jBoM)’g’o~xe,t. VIII, p. 10:
t. IX, p. m, mt et 2-~6; t. XH, p. 7~
. Éd. d’Héricault, t. Il, p. i83.
. Voy. A. de Montaiglon, Rec. de poésies /r., t. IX, p. ziS
et 23~
. Bibi. nat., Pièces orig., dossier VAILLANT.