« Ainsi parlait Zarathoustra/Première partie/Des chaires de la vertu » : différence entre les versions

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On vantait à Zarathoustra un sage que l'on disait savant à parler du sommeil et de la vertu, et, à cause de cela, comblé d'honneurs et de récompenses, entouré de tous les jeunes gens qui se pressaient autour de sa chaire magistrale. C'est chez lui que se rendit Zarathoustra et, avec tous les jeunes gens, il s'assit devant sa chaire. Et le sage parla ainsi :
 
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En vérité, il se glisse chez moi d'un pied léger, le voleur que je préfère, il me vole mes pensées : j'en reste là debout, tout bête comme ce pupitre.
 
Mais je ne suis pas debout longtemps que déjà je m'étends. -
 
Lorsque Zarathoustra entendit ainsi parler le sage, il se mit à rire dans son coeur : car une lumière s'était levée en lui. Et il parla ainsi à son coeur et il lui dit :
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De nos jours encore il y en a bien quelques autres qui ressemblent à ce prédicateur de la vertu, et ils ne sont pas toujours aussi honnêtes que lui : mais leur temps est passé. Ils ne seront pas debout longtemps que déjà ils seront étendus.
 
Bienheureux les assoupis : car ils s'endormiront bientôt. -
 
Ainsi parlait Zarathoustra.