« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Arc-boutant » : différence entre les versions
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de géométrie. Ce sont là de ces exemples qui sont aussi bons à
étudier qu'ils sont mauvais à suivre.
Ce même principe
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pierre réunies par
une arcature à jour (67);
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Troyes.png|center]]
la buttée inférieure
est tangente à l'extrados de l'arc, de manière à reporter la poussée sur
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à la pression d'une voûte. La Sainte-Chapelle basse du Palais se compose
d'une nef et de deux bas côtés étroits, afin de diminuer la portée des voûtes
dont on voulait éviter de faire
descendre les naissances trop
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côtés atteignant la hauteur sous
clef des voûtes de la nef (68),
[[Image:Arc.boutant.Sainte.Chapelle.Paris.png|center]]
il fallait s'opposer à la poussée
des grands arcs-doubleaux et
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tendaient à pousser les piles en dedans, au-dessous et en sens inverse de
la poussée des voûtes. Nous donnons ici (69) un des arcs-boutants de la
nef de l'église Saint-Wulfrand d'
[[Image:Arc.boutant.église.Saint.Wulfrand.Abbeville.png|center]]
principe pendant les premières années du XVIe siècle. Ces arcs ont produit
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n'entre dans toute cette construction, assez importante cependant, qu'un
volume très-restreint de matériaux posés avec autant d'art que d'économie (70).
[[Image:Porche.eglise.Saint.Urbain.Troyes.png|center]]
[[Image:Arc.boutant.eglise.Saint.Urbain.Troyes.2.png|center]]
A indique le plan de ce porche, B la vue de l'un de ses arcs-boutants
d'angle. Comme dans toutes les bonnes constructions de cette
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point de la poussée, étayant le sommier qui reçoit les
arcs-doubleaux,
les archivoltes et les arcs-ogives. Au-dessus des arcs-boutants les contre-forts
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et quoiqu'elle ait été laissée dans les
plus mauvaises conditions depuis longtemps.
On aura pu observer, d'après tous
les exemples que nous avons donnés,
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poussée des arcs-doubleaux entre ces buttées. À la cathédrale de Paris,
par exemple (71), il a toujours existé des
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Paris.png|center]]
arcs-boutants de A en B pour maintenir
la poussée des voûtes de la nef et du
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les contre-forts des angles formés par les transsepts de manière à pouvoir
butter les voûtes dans les deux sens (72). À la cathédrale d'Amiens,
[[Image:Arc.boutant.XIIIe.siecle.png|center]]
par exemple, ces contre-forts, à la rencontre du transsept et du chœur,
présentent en plan la forme d'une croix, et il existe des arcs-boutants de
D en C comme de A en B. Quand les arcs-boutants sont à doubles volées,
la première volée est bandée de E en F comme de G en F.
Souvent il arrivait aussi que les arcs-boutants des nefs ou des chœurs,
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n'étaient en réalité que des murs (73), comme aux chœurs de
Notre-Dame
[[Image:Arc.boutant.XIIIe.siecle.2.png|center]]
de Paris, de l'église de Saint-Denis, de la cathédrale du Mans, tendaient à
faire déverser ces murs; on établit également, vers le milieu du XIIIe siècle,
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