« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Arc-boutant » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Buzz (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Buzz (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 582 :
de géométrie. Ce sont là de ces exemples qui sont aussi bons à
étudier qu'ils sont mauvais à suivre.
 
[Illustration: Fig. 67.]
 
Ce même principe
Ligne 603 ⟶ 601 :
pierre réunies par
une arcature à jour (67);
 
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Troyes.png|center]]
 
la buttée inférieure
est tangente à l'extrados de l'arc, de manière à reporter la poussée sur
Ligne 624 ⟶ 625 :
à la pression d'une voûte. La Sainte-Chapelle basse du Palais se compose
d'une nef et de deux bas côtés étroits, afin de diminuer la portée des voûtes
 
[Illustration: Fig. 68.]
 
dont on voulait éviter de faire
descendre les naissances trop
Ligne 632 ⟶ 630 :
côtés atteignant la hauteur sous
clef des voûtes de la nef (68),
 
[[Image:Arc.boutant.Sainte.Chapelle.Paris.png|center]]
 
il fallait s'opposer à la poussée
des grands arcs-doubleaux et
Ligne 674 ⟶ 675 :
tendaient à pousser les piles en dedans, au-dessous et en sens inverse de
la poussée des voûtes. Nous donnons ici (69) un des arcs-boutants de la
nef de l'église Saint-Wulfrand d'abbevilleAbbeville, construit d'après ce dernier
 
[[Image:Arc.boutant.église.Saint.Wulfrand.Abbeville.png|center]]
*[Illustration: Fig. 69.]
 
principe pendant les premières années du XVIe siècle. Ces arcs ont produit
Ligne 707 ⟶ 708 :
n'entre dans toute cette construction, assez importante cependant, qu'un
volume très-restreint de matériaux posés avec autant d'art que d'économie (70).
 
[[Image:Porche.eglise.Saint.Urbain.Troyes.png|center]]
 
[[Image:Arc.boutant.eglise.Saint.Urbain.Troyes.2.png|center]]
 
A indique le plan de ce porche, B la vue de l'un de ses arcs-boutants
d'angle. Comme dans toutes les bonnes constructions de cette
Ligne 712 ⟶ 718 :
point de la poussée, étayant le sommier qui reçoit les
arcs-doubleaux,
 
*[Illustration: Fig 70 A.]
 
les archivoltes et les arcs-ogives. Au-dessus des arcs-boutants les contre-forts
Ligne 730 ⟶ 734 :
et quoiqu'elle ait été laissée dans les
plus mauvaises conditions depuis longtemps.
 
[Illustration: Fig. 70 B.]
 
On aura pu observer, d'après tous
les exemples que nous avons donnés,
Ligne 767 ⟶ 768 :
poussée des arcs-doubleaux entre ces buttées. À la cathédrale de Paris,
par exemple (71), il a toujours existé des
 
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Paris.png|center]]
 
arcs-boutants de A en B pour maintenir
la poussée des voûtes de la nef et du
Ligne 784 ⟶ 788 :
les contre-forts des angles formés par les transsepts de manière à pouvoir
butter les voûtes dans les deux sens (72). À la cathédrale d'Amiens,
 
[[Image:Arc.boutant.XIIIe.siecle.png|center]]
 
par exemple, ces contre-forts, à la rencontre du transsept et du chœur,
présentent en plan la forme d'une croix, et il existe des arcs-boutants de
D en C comme de A en B. Quand les arcs-boutants sont à doubles volées,
la première volée est bandée de E en F comme de G en F.
 
[Illustration: Fig. 71.]
 
[Illustration: Fig. 72 et 73.]
 
Souvent il arrivait aussi que les arcs-boutants des nefs ou des chœurs,
Ligne 798 ⟶ 801 :
n'étaient en réalité que des murs (73), comme aux chœurs de
Notre-Dame
 
[[Image:Arc.boutant.XIIIe.siecle.2.png|center]]
 
de Paris, de l'église de Saint-Denis, de la cathédrale du Mans, tendaient à
faire déverser ces murs; on établit également, vers le milieu du XIIIe siècle,