« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Archivoltes » : différence entre les versions

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[Illustration: Fig. 31 et 32.]
 
 
==== ARCHIVOLTES DES PORTES. ====
 
Toutes les portes des époques romane et ogivale
étant, sauf quelques exceptions qui appartiennent au Poitou et à la
Saintonge, couronnées par un linteau, les archivoltes ne sont que des
arcs de décharge qui empêchent le poids des maçonneries de briser ces
linteaux. Les moulures qui décorent ces archivoltes subissent les mêmes
transformations que celles des portails; le plein cintre persiste dans les
archivoltes des portes; on le voit encore employé jusque vers la fin du
XIIIe siècle pour les baies d'une dimension médiocre, alors que la courbe en
tiers-point domine partout sans mélange. (voy. PORTE)
 
 
==== ARCHIVOLTES DES FENÊTRES. ====
 
Elles restent plein cintre jusque pendant
le XIIIe siècle dans les provinces méridionales et du centre; adoptent la
courbe en tiers-point dans l'Île-de-France vers le milieu du XIIe siècle.
Dans la Normandie, la Bourgogne, la Picardie et la Champagne, de 1200
à 1220 environ (voy. FENÊTRE). Elles sont généralement, pendant la période
ogivale, immédiatement posées sous le formeret des voûtes et se confondent
même parfois avec lui; exemples: cathédrales d'Amiens, de Beauvais,
de Troyes, de Reims, etc.