« Le Comte Gatti » : différence entre les versions
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Qui faisait à ''Valle'' courir toute la ville,
Par la folle musique en marchant poursuivi,
Je vis des groupes noirs sur la place Trévi ;
Car un jeune officier, telle était la nouvelle,
La balle avait brisé le crâne, et tellement
Défiguré les traits
Son père, magistrat, vieillard octogénaire,
Rentrant dans sa maison à son heure ordinaire,
Et voyant tant de gens, sans deviner son sort,
Leur avait demandé quel était ce corps mort.
Il venait de
La foule se pressait, voulant voir la blessure,
Comme elle fait partout, et
Du peuple, nasillant et criant à la fois :
Ah ! quel malheur, Jésus ! ciel ! un si beau jeune homme !
Un fils unique auquel son vieux père économe
Amassait des écus ; se tuer, se damner,
Quand on a de quoi vivre et toujours à dîner ! ..
Puis une voix de femme : ah ! quelle horrible affaire !
Non, sor Gaëtano, je ne peux pas
Moi, qui
Dans le temps des Français ! Ah ! qui
Alors que de
En dix-huit cent quatorze, au Vatican, le soir,
Et qui, dans mes deux bras
Le beau feu
Pauvre petit, je crois que
Ce matin même encore à
Il
Et dire
Une vieille ajoutait, tout en branlant la tête
Je vous
Un vrai carbonaro, grand faiseur de mystère,
Hantant, matin et soir, ces païens
Jamais je ne
Car,
Comme font les chrétiens et les dévotes âmes :
Aux pays du midi comme aux pays du nord,
Tel
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Or, en les écoutant, je
Et libre en son parler
Causait en
Ce Gatti, disait-il, et vous pouvez me croire,
Car je le connaissais, et je sais son histoire,
Ce Gatti, donc, était garde-noble : ravi
Coquette du Corso, cette femme si belle
Se voyant dédaigné, lassé de ses mépris,
Il
« Frère, lui répondis-je, ah ! prions pour la femme !
Pour la femme, qui fait
Parmi ces inconnus, au milieu de ce bruit,
Un pire au désespoir, dont les vieilles paupières,
Suivant
Tient le corps de son fils entre ses bras tremblans,
Et dans ce jeune sang trempe ses cheveux blancs !
Moine, je te le dis, ah ! prions pour la femme !
Ce sont elles, vois-tu, dont la vie est infâme,
Et qui, pour expier leurs plaisirs dépravés,
Devraient
<center>III</center>
Si vous laissez mourir pour vous les jeunes hommes,
Ce
Vous sentez mal un cœur, et son amour profond.
Ne parlez donc jamais ici de Messaline,
Vous avez surpassé la luxure latine !
Et
Et Pietro
En caratelle ouverte, un jour de promenade,
Et de leur sale amour nous faire ainsi parade !
Et pourtant cette femme est belle, et Raphaël
Aurait donné ses traits à la vierge du ciel !
Quant à celui
De la classe ''mininte'', ainsi
Il trompe la comtesse, et la publique voix
Dit
Mais il est fort : or donc, à parler sans scrupule,
Pour soutenir son bras, la Galli veut Hercule.
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Comme je
Ceux qui parlaient du mort allaient se disperser ;
Et je vis à leur place, en relevant la tête,
Des visages rians et des habits de fête :
Car on était alors au temps du carnaval.
(1) Fragment de ''
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