« Terpsichore » : différence entre les versions

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{{journal|Terpsichore|[[Auteur:Auguste Barbier|Auguste Barbier]]|[[Revue des Deux Mondes]]T.1, 1834}}
 
==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1834 - tome 1.djvu/473]]==
{{R2Mondes|1834|1|461}}
 
<div style="text-align: right;">À M. A. ROYER.</div>
 
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La remplir d'harmonie, et, dans un beau délire,
Des ames avec Dieu se partager l’empire,
==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1834 - tome 1.djvu/474]]==
{{R2Mondes|1834|1|462}}
Ou la teindre de sang, comme un fer redouté,
Aux mains de la patrie et de la liberté ;
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Des malheureux payés le long des boulevards,
Poussant des hurlemens sous des masques blafards ;
==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1834 - tome 1.djvu/475]]==
{{R2Mondes|1834|1|463}}
D’autres acteurs encore envahissent la scène.
Les beaux noms du pays descendent dans l’arène,
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Enveloppe la salle et ternit les flambeaux.
Le plafond tourne aux yeux, ainsi que dans l’ivresse,
==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1834 - tome 1.djvu/476]]==
{{R2Mondes|1834|1|464}}
La chair a tout vaincu, l’âme n’est plus maîtresse.
Et l’homme n’est plus froid en cet emportement,
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Oui, ce serait de voir, sans respect pour soi-même,
L'artiste profaner sa dignité suprême,
==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1834 - tome 1.djvu/477]]==
{{R2Mondes|1834|1|465}}
D'avance dépouiller ses œuvres de grandeur
En faisant de leur père un grotesque sauteur