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ïNTERPnÉTATions ■ ■ 339
B. Le voyage des Rois.
B. Le voyage des Rois.

35. Sous le premier Roi : ■ '
33. Sous le premier Roi:
A. L'Etoile à l'Orient. ■ B. « Etant avertis dans un songe qu'ils ne devaient pas retourner vers Uérode^» '
A. L’Etoile à l’Orient.
Je RS doute pas de trouver un jour l'enchaînement, véritable de ces sujets, mais.cela importe peu, ce , groupe.de quatre-feuilJes étant de moindre intérêt que le reste, et celui du massacre des Innocents curieusement illustratif de l'incapacité du sculpteur à exprimer toute action ou passion violentes.
B. « Etant avertis dans un songe qu’ils ne devaient pas retourner vers Hérode<ref>Saint Matthieu, II, 12. (Note du Traducteur.)</ref>. »
kais je ne veux pas essayer d'entrer ici dans les questions relatives à l'art de ces bas-reliefs. Ils n'ont jamais eu d'autre objet que d'être des symboles, ou des guides pour la pensée. Et, si le lecteur veut se laisser doucement conduire par eux, il peut créer lui-même dans son cœur de plus beaux tableaux ; et en tout cas, il peut reconnaître comme leur message à tous, les vérités ;jénépaies qui suivent :

52. D'abord; que dans tout le Sern>on sur cette Montagne d'Amiens, le Christ n'apparaît jamais comme le Crucifié, comme le Christ mort ni n'en éveiHe un instant la pensée; mais comme le Verbe Incarné, comme l'Ami présent — comme le Prince de la Paix sur la terre ^ — et comme le roi éternel dans le Ciel, Ce que Sa vie est, ce que Ses commandements sonl, et ce que Son jugement sera sont les choses ici enseignées ; non ce qu'il fit un jour, ce qu'il souffrit un jour, mais ce (ju'll fait à présent, ce qu'il nous ordonne de faire. Ceci est la pure, joyeuse, belle leçon
Je ne doute pas de trouver un jour l’enchaînement véritable de ces sujets, mais cela importe peu, ce groupe de quatre-feuilles étant de moindre intérêt que le reste, et celui du massacre des Innocents curieusement illustratif de l’incapacité du sculpteur à exprimer toute action ou passion violentes.
i. Saint Matlhieu, u, ja. — (Note du Traducteur.) ,2, Issîe, lï, 5. — {Nol« (!« Traducteur.)

Mais je ne veux pas essayer d’entrer ici dans les questions relatives à l’art de ces bas-reliefs. Ils n’ont jamais eu d’autre objet que d’être des symboles, ou des guides pour la pensée. Et, si le lecteur veut se laisser doucement conduire par eux, il peut créer lui-même dans son cœur de plus beaux tableaux ; et en tout cas, il peut reconnaître comme leur message à tous, les vérités générales qui suivent:

52. D’abord, que dans tout le Sermon sur cette Montagne d’Amiens, le Christ n’apparaît jamais comme le Crucifié, comme le Christ mort ni n’en éveille un instant la pensée ; mais comme le Verbe Incarné, comme l’Ami présent — comme le Prince de la Paix sur la terre<ref>Isaïe, IX, 5. — (Note du Traducteur.)</ref> — et comme le roi éternel dans le Ciel. Ce que Sa vie est, ce que Ses commandements sont, et ce que Son jugement sera sont les choses ici enseignées ; non ce qu’Il fit un jour, ce qu’il souffrit un jour, mais ce qu’Il fait à présent, ce qu’Il nous ordonne de faire. Ceci est la pure, joyeuse, belle leçon