« Nouvelles Histoires extraordinaires/Le Portrait ovale » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Poe - Nouvelles Histoires extraordinaires.djvu/327]]==
 
Le château dans lequel mon domestique s’était avisé de pénétrer de force,
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murs, mais aussi dans une foule de recoins que la bizarre architecture du
château rendait inévitables ; si bien que j’ordonnai à Pedro de fermer les
lourds volets de la chambre, puisqu’il faisait déjà nuit, d’allumer un grand
==[[Page:Poe - Nouvelles Histoires extraordinaires.djvu/328]]==
puisqu’il faisait déjà nuit, d’allumer un grand
candélabre à plusieurs branches placé près de son chevet, et d’ouvrir tout
grands les rideaux de velours noir garnis de crépines qui entouraient le
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Je ne pouvais pas douter, quand même je l’aurais voulu, que je n’y visse
alors très nettement ; car le premier éclair du flambeau sur cette toile
avait dissipé la stupeur rêveuse dont mes sens étaient possédés, et m’avait
==[[Page:Poe - Nouvelles Histoires extraordinaires.djvu/329]]==
mes sens étaient possédés, et m’avait
rappelé tout d’un coup à la vie réelle.
 
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le portrait ovale, j’y lus le vague et singulier récit qui suit :
 
« C’était une jeune fille d’une très rare beauté, et qui n’était pas
==[[Page:Poe - Nouvelles Histoires extraordinaires.djvu/330]]==
n’était pas
moins aimable que pleine de gaieté. Et maudite fut l’heure où elle vit, et
aima, et épousa le peintre. Lui, passionné, studieux, austère, et ayant
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la besogne approchait de sa fin, personne ne fut plus admis dans la tour ;
car le peintre était devenu fou par l’ardeur de son travail, et il détournait
rarement ses yeux de la toile, même pour regarder la figure de sa femme. Et
==[[Page:Poe - Nouvelles Histoires extraordinaires.djvu/331]]==
regarder la figure de sa femme. Et
il ne ''voulait'' pas voir que les couleurs qu’il étalait sur la toile étaient ''tirées'' des joues de celle qui était assise près de lui. Et quand bien des
semaines furent passées, et qu’il ne restait plus que peu de chose à faire,