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« Les Contemplations/« Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne » » : différence entre les versions

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{{TitrePoeme|==__MATCH__:[[Page:Hugo - Les Contemplations]]|Victor Hugo|Demain, dès l'aubeNelson, à l'heure où blanchit la campagne}}1856.djvu/259]]==
 
<poem>
<div class="verse">
<pre>
 
XIV
XIV
 
Demain, dès l'aubel’aube, à l'heurel’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attendsm’attends.
J'iraiJ’irai par la forêt, j'iraij’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
 
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Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
 
Je ne regarderai ni l'orl’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et, quand j'arriveraij’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
 
</pre>
 
3 septembre 1847.
</divpoem>
 
[[Catégorie:Victor Hugo]]
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