« La Périchole » : différence entre les versions

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===SCÈNE PREMIÈRE===
''BERGINELLA, GUADALENA, MASTRILLA, puis PIQUILLO, LA PÉRICHOLE, LE VIEUX PRISONNIER, puis DON PEDRO, PANATELLAS et DES GARDES.''
 
{{réplique|MASTRILLA.}}
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{{réplique|DON PEDRO et CHŒUR.}}
:En avant ! en avant soldats !
:Pressons le pas ! pressons le pas !
 
{{réplique|DON PEDRO}}
:D’un pied léger, d’un pas d’agile,
:Visitant les moindres quartiers,
:Nous parcourons toute la ville
:Pour rattraper les prisonniers.
 
{{réplique|CHŒUR.}}
::Les bandits
::Sont partis ;
::Tous les trois
::À la fois
:Ont pris la poudre d’escampette.
::Furetons
::Et cherchons,
::Car il faut
::Vite et tôt
:Les découvrir dans leur cachette.
:Donc en avant, d’un pas agile,
:Par les quais et par les faubourgs ;
:Traquons-les dans toute la ville,
:Suivons leurs tours et leurs détours !
 
{{didascalie|Sur la fin du chœur, Panatellas entre à la tête d’une autre patrouille.}}
 
{{réplique|DEUXIÈME PATROUILLE.}}
:En avant ! en avant, soldats !
:Pressons le pas ! pressons le pas !
 
{{réplique|PANATELLAS.}}
:La foule nous suit, gouailleuse,
:Et, riant de notre embarras,
:Nous chante de sa voix railleuse :
:« L’attrap’ra !… l’attrap’ra pas !… »
 
{{réplique|CHŒUR.}}
::Les bandits
::Sont partis, etc.
 
{{didascalie|Après ce chœur, sortie des patrouilles et rentrée des Trois Cousines.}}
 
{{réplique|LES TROIS COUSINES.}}
:Pauvre gens, où sont-ils ?
:Les voilà bien lotis !
:C’est la faute à la Périchole :
::Le satin, les atours,
::Les bijoux, le velours !
:Elle était grise, elle était folle !…
::Mais, hélas ! pauvre enfant !
::La voilà maintenant
:Plus malheureuse que naguère !
::Profitons sagement
::D’un tel enseignement,
:N’ayons pas la tête légère.
 
{{réplique|MASTRILLA.}}
:Et si jamais notre doux maître,
::Si notre doux maître, un jour,
:Avait l’aplomb de se permettre
:De nous parler de son amour…
 
{{réplique|BERGINELLA.}}
:Nous aurions bien plus de sagesse !
::Et nous ferions, sur ma foi !
:Avec beaucoup de politesse,
::La révérence au vice-roi.
 
{{réplique|GUADALENA.}}
:Car, vrai, cela passe trop vite
::Une fortune à la cour !
:Le règne de la favorite
::N’aura pas duré plus d’un jour !
 
{{didascalie|Rentrent Don Pedro et Panatellas à la tête de leurs patrouilles. Derrière les patrouilles, le populaire.}}
 
{{réplique|REPRISE GÉNÉRALE.}}
::Les bandits
::Sont partis, etc.
 
{{didascalie|Entre le vice-roi, suivi de ses pages.}}
 
===SCÈNE II===
''Les mêmes, DON ANDRÈS.''
 
{{réplique|DON ANDRÈS.}}
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===SCÈNE III===
''Les mêmes, PIQUILLO, LA PÉRICHOLE, LE VIEUX PRISONNIER.''
 
{{réplique|PIQUILLO}}{{didascalie|, aux Trois Cousines.}}
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{{réplique|LA PÉRICHOLE.}}
''La Clémence d’Auguss…''
 
{{réplique|DON ANDRÈS}}{{didascalie|, flatté.}}
Ligne 3 955 :
 
{{réplique|LA PÉRICHOLE.}}
''La Clémence d’Auguss… ou les Coupables récompensés quand ils auraient dû être punis…''
 
{{réplique|PIQUILLO.}}
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{{réplique|LA PÉRICHOLE.}}
:Écoutez, peup’ d’Amérique,
:De l’Espagne et du Pérou,
:Écoutez… ça n’coût’ qu’un sou !…
:L’histoire très véridique
:De deux amants malheureux,
:Qui finir’nt par être heureux.
 
{{réplique|ENSEMBLE.}}
:De deux amants malheureux,
:Qui finir’nt par être heureux.
 
{{réplique|PIQUILLO.}}
:Le vice-roi en colère,
:Les fit, pour certain’ raison,
:Mettre tous deux en prison ;
:Heureus’ment, il s’évadèrent,
:Grâce à un vieux prisonnier
:Qui du basson savait jouer.
 
{{réplique|ENSEMBLE.}}
:Grâce à un vieux prisonnier
:Qui du basson savait jouer.
 
{{réplique|LA PÉRICHOLE.}}
:On les traque, on les repince,
:On va les percer de coups…
:Mais ils tombent à genoux,
:Aux genoux de leur bon prince,
:Qui les accable tous deux
:Sous un pardon généreux !
 
{{réplique|ENSEMBLE.}}
:Qui les accable tous deux
:Sous un pardon généreux !
 
{{réplique|LA PÉRICHOLE}}{{didascalie|, à Piquillo.}}
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Ô mon amant !
 
:::''FINALE.''
{{réplique|PIQUILLO.}}
:Tous deux, au temps de peine et de misère,
:Dans bien des cours avons chanté souvent.
 
{{réplique|LA PÉRICHOLE.}}
:Nous vous dirons, avec franchise entière,
:Que c’est ici qu’on fait le plus d’argent.
 
{{réplique|PIQUILLO.}}
:Nous vous quittons… Ainsi que l’hirondelle,
:Vers d’autres cieux nous prenons notre vol.
 
{{réplique|LA PÉRICHOLE.}}
:Mais, en partant, reprenons de plus belle
:Il grandira, car il est Espagnol !
 
{{réplique|ENSEMBLE.}}
:Il grandira, car il est Espagnol !
 
{{réplique|CHŒUR.}}
:Il grandira, car il est Espagnol !