« Elle n’est pas morte » : différence entre les versions

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{{TitrePoemetitrePoeme|[[Chantsw:Elle révolutionnaires]]|Eugènen'est Pottierpas morte !|Elle n’estn'est pas morte !]]|Eugène Pottier|<small>1886</small>}}
 
 
 
<poem>
Paroles : Eugène Pottier
Musique : Victor Parizot
Sur l'air de ''T'en fais pas Nicolas''
 
<small>Aux Survivants de la semaine sanglante.</small>
 
 
 
<small>Aux Survivants de la semaine sanglante.</small>
 
 
On l'a tuée à coups d'de chassepot,
A coups de mitrailleuse,
Et roulée avec son drapeau
Dans la terre argileuse, ;
Et la tourbe des bourreaux gras
Se croyait la plus forte.
 
:Tout ça n'empêch'pas,
:Refrain
::Nicolas
:Tout ça n'empêch'empêche pas, Nicolas,
:Qu'la Commune n'est pas morte !
:Tout ça n'empêch'empêche pas, Nicolas,
:Qu'la Commune n'est pas morte !
 
Ligne 27 ⟶ 33 :
Les Versaillais ont massacré
Pour le moins cent mille hommes
Et cesles cent mille assassinats,
Voyez c'que ça rapporte. !
 
:Tout ça n'empêch' pas,
:Refrain
::Nicolas
:Qu'la Commune n'est pas morte !
 
On a bien fusillé Varlin,
Ligne 38 ⟶ 43 :
Gavé le cimetière.
On croyait lui couper les bras
Et lui vider l'aorte. !
 
:Tout ça n'empêch'pas,
:Refrain
::Nicolas,
:Qu'la Commune n'est pas morte !
 
Ils ont fait acte de bandits,
Comptant sur le silence !
Ach'véAchevé les blessés dans leurs lits,
Dans leurs lits d'ambulance. ;
Et le sang inondant les draps
Ruisselait sous la porte.
 
:Tout ça n'empêch'pas,
:Refrain
::Nicolas,
:Qu'la Commune n'est pas morte !
 
Les journalistes policiers,
Ligne 57 ⟶ 60 :
Ont répandu sur nos charniers
Leurs flots d'ignominies.
Les Maxim'Maxime Ducamp, les Dumas<ref>Il s'agit d'Alexandre Dumas fils et de Maxime Du Camp, journaliste influent, anticommunard, qui entra à l'Académie Française en 1880.</ref>,
Ont vomi leurleurs eaueaux-fortefortes.
 
:Tout ça n'empêch'pas,
:Refrain
::Nicolas,
:Qu'la Commune n'est pas morte !
 
C'est la hache de Damoclès
Qui plane sur leurs têtes.
A l'enterrement de Vallès,
Ils en étaient tout bêtes.
FaitL'fait est qu'on était un fier tas
A lui servir d'escorte !
 
:C'qui vous prouve en tout cas,
:Refrain
::Nicolas,
:Qu'la Commune n'est pas morte !
 
Bref, tout ça prouve aux combattants
Qu'Que Marianne a la peau brune,
Du chien dansau l'ventre, et qu'il est temps
D'De crier : Vive la Commune !
Et ça prouve à tous les Judas
Qu'si ça marche de la sorte, :
 
:Ils sentiront dans peu,
::Nom de Dieu !
::Qu'la Commune n'est pas morte !
:Ils sentiront dans peu,
::Nom de Dieu !