« Austin Elliot, par Henry Kingsley, étude de la vie aristocratique/01 » : différence entre les versions

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Zoé (discussion | contributions)
Nouvelle page : <center>I</center> Dans les premiers jours du printemps de la mémorable année 1789, trois jeunes gens de grand courage et de grande espérance, curieux de la vie et l’envisagean...
 
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m notes
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<smallref>(1) ''Austin Elliot'', by Henry Kingsley, 2 vol. London and Cambridge, Macmillan and C°, 1863. — Ce nouveau roman de l’auteur d’Alton Locke nous a paru se prêter à un mode d’interprétation que nos lecteurs connaissent déjà, et que nous appliquons volontiers aux œuvres d’élite. Sans donner ni le récit même ni tout ce qu’il comporte de développemens, un travail de ce genre permet de l’apprécier dans son ensemble et d’en pressentir la portée morale aussi bien que le mérite littéraire. </small><br /ref>
 
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— Diable, diable! dit le capitaine. A-t-elle tant de droits sur votre cœur?...
 
Et, tournant la tête d’un autre côté, il ajouta négligemment : — Je ne vois pas que notre hôte ait par ici grande abondance de ''grouses'' <ref> (2) Espèce de coq de bruyère.</ref>.
 
— En vérité, non, répondit Austin sans faire attention à cette dernière remarque... Mais, voyez-vous, on nous a élevés comme frère et sœur, miss Hilton et moi, continua-t-il avec quelque hésitation, et non sans rougir un peu.
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« Passez en paix vos examens, répondit simplement James Elliot, et fiez-vous absolument à ma vigilance. Si vos paroles n’ont pas trahi votre pensée, je vous vois enfin, débarrassé d’une sotte préoccupation, revenir à une ligne de conduite qui aurait toujours dû être la vôtre. Sur cette nouvelle voie où vous entrez un peu tard, je ne demande pas mieux que de vous guider; je commencerai même dès aujourd’hui. Vos examens une fois passés, — et si, comme je le suppose, ils ont une heureuse issue, — vous prendrez immédiatement le chemin de fer de Glasgow. Là des chevaux de poste vous conduiront sur la côte, en face de l’île de Ronaldsay. Vous traverserez le détroit, — le ''kyle'', comme disent les Écossais, — sur une barque de pêche, et vous attendrez mes ordres dans ce pays de sauvages, où devraient abonder les peintres et les philanthropes. Vous vous y ennuierez beaucoup, si vous n’y faites du bien. Tâchez de vous amuser. Votre séjour d’ailleurs n’y sera pas éternel, et vous serez ensuite payé de vos peines, si je ne m’abuse pas trop sur le succès probable de certaine diplomatie que je tiens en réserve pour les grandes occasions. »
 
Austin et Charles furent reçus « seconds <ref> (3) Il y a quatre classes de gradués.</ref> » avec tous les honneurs de la guerre. Le jeune lord partit pour Londres après avoir fait jurer à son ami, — sauf empêchement essentiel, — de l’accompagner en Orient, où il préméditait un pèlerinage de quelques semaines. Austin, exécutant mot pour mot la consigne de son père, — de son « gouverneur, » pour parler le jargon moderne, — se réveilla trois jours après sous les rayons du soleil matinal, qui teignait de pourpre les côtes du comté d’Argyle et le Ben-More de Ronaldsay,
 
 
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<small>(1) ''Austin Elliot'', by Henry Kingsley, 2 vol. London and Cambridge, Macmillan and C°, 1863. — Ce nouveau roman de l’auteur d’Alton Locke nous a paru se prêter à un mode d’interprétation que nos lecteurs connaissent déjà, et que nous appliquons volontiers aux œuvres d’élite. Sans donner ni le récit même ni tout ce qu’il comporte de développemens, un travail de ce genre permet de l’apprécier dans son ensemble et d’en pressentir la portée morale aussi bien que le mérite littéraire. </small><br />
<small> (2) Espèce de coq de bruyère.</small><br />
<small> (3) Il y a quatre classes de gradués.</small><br />