« Stéphansfeld – Des caractères et du traitement de la folie » : différence entre les versions

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{{journal|Stéphansfeld, des caractères et du traitement de la folie|[[Auteur:Paul Janet|Paul Janet]]|[[Revue des Deux Mondes]] T.8, 1857}}
 
A quelques lieues du Rhin, près de la petite ville de Brumath, en face d’une belle forêt de sapins, au milieu d’une plaine fertile et riante que domine à l’horizon le clocher merveilleux de la cathédrale de Strasbourg, s’élève un vaste établissement qui, avec ses cours, ses jardins, ses dépendances, occupe l’emplacement d’un grand village : c’est la maison de Stéphansfeld, ancienne commanderie des chevaliers hospitaliers du Saint-Esprit, fondée au commencement du XIIIe siècle, sécularisée en 1775, puis transformée en hospice d’enfans trouvés, de tout temps enfin, et encore aujourd’hui, consacrée au soulagement des misères humaines. En 1835, le département du Bas-Rhin, devançant les prescriptions de la bienfaisante loi de 1838, a converti l’ancien hospice en un asile d’aliénés. Cet asile n’a eu d’abord que des proportions modestes, mais il n’a cessé de s’étendre depuis 1835, et a vu chaque année grandir sa prospérité, si l’on peut appeler du nom de prospérité l’affluence toujours croissante des hôtes infortunés qui le remplissent.