« Poésie d’Antony Deschamps » : différence entre les versions

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[[Revue des Deux Mondes]], tome 1, 1833
 
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Mais les poètes ont des instincts sublimes! Dans ce fragment tout dantesque qu'on a lu, dans ce ''Pianto'' mélancolique que l'auteur des ''Iambes'' a laissé tomber en repassant les Alpes, il y a plus qu'une élégie sur les splendeurs éteintes de Rome et de .Florence; il y a le pressentiment d'une lumière qui pointe. Quelle brille, et la France la saluera. La France, qui a fait un tout homogène de tant d'élémens contraires, la France entre le nord et le midi, avec sa double race, sa langue mi-latine et mi-franque, la France qui ne rejette rien et fait tout sien, réchauffera son sol humide à ce rayon d'Italie; peut-être il y a long-temps qu'elle se retrempe aux neiges glacées qui lui viennent du nord.
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