« Pandora » : différence entre les versions

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On me fit remarquer au palais de France que j’étais fort en retard. La Pandora dépitée s’amusait à faire faire l’exercice à un vieux baron et à un jeune prince grotesquement vêtu en étudiant de carnaval. Ce jeune renard avait dérobé à l’office un chandelier de prix dont il s’était fait un poignard. Il en menaçait les tyrans en déclamant des vers de tragédie et en invoquant l’ombre de Schiller.
 
Pour tuer le temps, on avait imaginé de louer une charade à l’impromptu. — Le mot de la première était Maréchal. Mon premier c’est marée. — Vatel, sous les traits d’un jeune attaché d’ambassade, prononçait un soliloque avant de se plonger dans le cœur la pointe de son épée de gala. Ensuite un aimable diplomate rendait visite à la dame de ses pensées ; il avait un quatrain à la mai. et laissait percer la frange d’un schall dans la poche de son habit. — Assez, suspends ! (sur ce pan) disait la maligne Pandora en tirant à elle le cachemire vrai-Biétry, qui se prétendait tissu de Golconde.
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son épée de gala. Ensuite un aimable diplomate rendait visite à la dame de ses pensées ; il avait un quatrain à la mai. et laissait percer la frange d’un schall dans la poche de son habit. — Assez, suspends ! (sur ce pan) disait la maligne Pandora en tirant à elle le cachemire vrai-Biétry, qui se prétendait tissu de Golconde.
 
Elle dansa ensuite le pas du schall avec une négligence adorable. Puis la troisième scène commença et l’on vit apparaître un illustre Maréchal coiffé de chapeau historique. On continua par une autre charade dont le mot était Mandarin. Cela commençait par un mandat qu’on me fit signer, et où j’inscrivis le nom glorieux de Macaire (Robert), baron des Adrets, époux en secondes noces de la trop sensible Eloa. Je fus très applaudi dans cette bouffonnerie. Le second terme de la charade était Rhin. On chanta les vers d’Alfred de Musset. Le tout amena l’apparition d’un véritable Mandarin drapé d’un cachemire, qui, les jambes croisées, fumait paresseusement son houka.