« Page:Rousseau - La Monongahéla, 1890.djvu/65 » : différence entre les versions
Balise : Validée |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page validée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
de morues, s’en empare, brûle deux flûtes de deux |
de morues, s’en empare, brûle deux {{sic2|flutes|flûtes}} de deux à trois cents tonneaux, coule à fond une autre petite frégate et se retire avec ses prises et un grand nombre de prisonniers. |
||
Dans le fort Bonavista étaient cantonnés six cents |
Dans le fort Bonavista étaient cantonnés six cents |
||
Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
faire face à l’ennemi. Il était trop tard : La Grange et ses braves avaient déjà pris la route de Québec où ils arrivèrent sans encombre quelques jours après. |
faire face à l’ennemi. Il était trop tard : La Grange et ses braves avaient déjà pris la route de Québec où ils arrivèrent sans encombre quelques jours après. |
||
M. |
{{M.|de}} Brouillan, gouverneur de l’Acadie, mourut |
||
dans le même hiver et fut remplacé par M. |
dans le même hiver et fut remplacé par {{M.|{{lié|de Subercase}}}} qui, lui aussi, voulut venger sur les Anglais de Terreneuve le mal que ceux de la Nouvelle-Angleterre faisaient aux Acadiens. Son projet était de chasser l’ennemi de Terreneuve et de couronner ainsi l’entreprise dans laquelle d’Iberville et Bonaventure avaient en partie réussi peu d’années auparavant.<ref>L’auteur a raconté cette campagne dans un ouvrage précédent, ''Les Exploits d’Iberville'' — Imp. C. Darveau, 1888.</ref> |
||
La cour approuva le projet, et M. |
La cour approuva le projet, et {{M.|{{lié|de L’Épinay}}}} |
||
reçut l’ordre de prendre des Canadiens à Québec et |
reçut l’ordre de prendre des Canadiens à Québec et |
||
de les transporter à Plaisance sur le ''Wesp'', vaisseau du roi. M. |
de les transporter à Plaisance sur le ''Wesp'', vaisseau du roi. {{M.|{{lié|de Beaucourt}}}}, commandant de ce petit corps, se joignit à {{M.|{{lié|de Subercase}}}} qui partit le quinze janvier{{lié}}1705, à la tête de quatre cent cinquante hommes, la {{corr|crême|crème}} des braves, accoutumés à toutes les misères, ne craignant, comme les fils de |