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dollars<ref>Cinq cent quarante-deux francs.</ref> par jour jusqu’au moment où la Lune se présenterait dans les mêmes conditions, c’est-à-dire dans dix-huit ans et onze jours.
dollars ; celui du président Barbicane, unique dans les fastes de l’artillerie, pouvait bien coûter cinq mille fois plus.


L’engagement des ouvriers, leur paie, les aménagements nécessaires incombaient à la compagnie du Goldspring.
Le 20 octobre, un traité fut conclu avec l’usine de Goldspring, près New York, qui, pendant la guerre, avait fourni à Parrott ses meilleurs canons de fonte.

Il fut stipulé, entre les parties contractantes, que l’usine de Goldspring s’engageait à transporter à Tampa-Town, dans la Floride méridionale, le matériel nécessaire pour la fonte de la Columbiad. Cette opération devait être terminée, au plus tard, le 15 octobre prochain, et le canon livré en bon état, sous peine d’une indemnité de cent dollars<ref>Cinq cent quarante-deux francs.</ref> par jour jusqu’au moment où la Lune se présenterait dans les mêmes conditions, c’est-à-dire dans dix-huit ans et onze jours. L’engagement des ouvriers, leur paie, les aménagements nécessaires incombaient à la compagnie du Goldspring.


Ce traité, fait double et de bonne foi, fut signé par I. Barbicane, président du Gun-Club, et J. Murchison, directeur de l’usine de Goldspring, qui approuvèrent l’écriture de part et d’autre.
Ce traité, fait double et de bonne foi, fut signé par I. Barbicane, président du Gun-Club, et J. Murchison, directeur de l’usine de Goldspring, qui approuvèrent l’écriture de part et d’autre.