« Page:Verne - Voyage au centre de la Terre.djvu/129 » : différence entre les versions
m Andre315 : split |
m + chapitre + section |
||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<section begin=chapitre23 /><br /> |
|||
— Cela n’est pas douteux, répliqua mon oncle, il y a là mille atmosphères de pression, si cette colonne d’eau a trente-deux mille pieds de hauteur. Mais il me vient une idée. |
— Cela n’est pas douteux, répliqua mon oncle, il y a là mille atmosphères de pression, si cette colonne d’eau a trente-deux mille pieds de hauteur. Mais il me vient une idée. |
||
Ligne 23 : | Ligne 25 : | ||
— Un instant ! Commençons par prendre quelques heures de repos. » |
— Un instant ! Commençons par prendre quelques heures de repos. » |
||
J’oubliais vraiment qu’il fit nuit. Le chronomètre se chargea de me l’apprendre. Bientôt chacun de nous, suffisamment restauré et rafraîchi, s’endormit d’un profond sommeil. |
J’oubliais vraiment qu’il fit nuit. Le chronomètre se chargea de me l’apprendre. Bientôt chacun de nous, suffisamment restauré et rafraîchi, s’endormit d’un profond sommeil.<section end=chapitre23 /> |
||
<div style="text-align:center;font-size:150%">XXIV</div> |
|||
Le lendemain nous avions déjà oublié nos douleurs passées. Je m’étonnai tout d’abord de n’avoir plus soif, et j’en demandai la raison. Le ruisseau qui coulait à mes pieds en murmurant se chargea de me répondre. |
<section begin=chapitre24 />Le lendemain nous avions déjà oublié nos douleurs passées. Je m’étonnai tout d’abord de n’avoir plus soif, et j’en demandai la raison. Le ruisseau qui coulait à mes pieds en murmurant se chargea de me répondre. |
||
On déjeuna et l’on but de cette excellente eau ferrugineuse. Je me sentais tout ragaillardi et décidé à aller loin. Pourquoi un homme convaincu comme mon oncle ne réussirait-il pas, avec un guide industrieux comme Hans, et un neveu « déterminé » comme moi ? Voilà les belles idées qui se glissaient dans mon cerveau ! On m’eût proposé de remonter à la cime du Sneffels que j’aurais refusé avec indignation. |
On déjeuna et l’on but de cette excellente eau ferrugineuse. Je me sentais tout ragaillardi et décidé à aller loin. Pourquoi un homme convaincu comme mon oncle ne réussirait-il pas, avec un guide industrieux comme Hans, et un neveu « déterminé » comme moi ? Voilà les belles idées qui se glissaient dans mon cerveau ! On m’eût proposé de remonter à la cime du Sneffels que j’aurais refusé avec indignation. |
||
Ligne 31 : | Ligne 39 : | ||
Mais il n’était heureusement question que de descendre. |
Mais il n’était heureusement question que de descendre. |
||
« Partons ! » m’écriai-je en éveillant par mes accents enthousiastes les vieux échos du globe. |
« Partons ! » m’écriai-je en éveillant par mes accents enthousiastes les vieux échos du globe.<section end=chapitre24 /> |