Wikisource

« Page:Verne - Voyage au centre de la Terre.djvu/21 » : différence entre les versions

Navigation interactive dans l’historique
Modification suivante →
ThomasBot (discussion | contributions)
Robots
739 460 modifications
m Andre315 : split
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<section begin=chapitre2 /><br />
⚫
Voilà ce qu’un vieux papier allait coûter à mon oncle. Ma foi, en qualité de neveu dévoué, je me crûs obligé de manger pour lui, et même pour moi. Ce que je fis en conscience.


⚫
Voilà ce qu’un vieux papier allait coûter à mon oncle. Ma foi, en qualité de neveu dévoué, je me crûs obligé de manger pour lui, et même pour moi. Ce que je fis en conscience.
⚫
« Je n’ai jamais vu chose pareille ! disait la bonne Marthe en servant. M. Lidenbrock qui n’est pas à table !

⚫
« Je n’ai jamais vu chose pareille ! disait la bonne Marthe. M. Lidenbrock qui n’est pas à table !


— C’est à ne pas le croire.
— C’est à ne pas le croire.


— Cela présage quelque événement grave ! » reprenait la vieille servante en hochant la tête.
— Cela présage quelque événement grave ! » reprenait la vieille servante, hochant la tête.


Dans mon opinion, cela ne présageait rien, sinon une scène épouvantable, quand mon oncle trouverait son dîner dévoré.
Dans mon opinion, cela ne présageait rien, sinon une scène épouvantable, quand mon oncle trouverait son dîner dévoré.


J’en étais à ma dernière crevette, lorsqu’une voix retentissante m’arracha aux voluptés du dessert. Je ne fis qu’un bond de la salle dans le cabinet.
J’en étais à ma dernière crevette, lorsqu’une voix retentissante m’arracha aux voluptés du dessert. Je ne fis qu’un bond de la salle dans le cabinet.<section end=chapitre2 />



<div style="text-align:center;font-size:150%">III</div>




« C’est évidemment du runique, disait le professeur en fronçant le sourcil. Mais il y a un secret, et je le découvrirai, sinon… »
<section begin=chapitre3 />« C’est évidemment du runique, disait le professeur en fronçant le sourcil. Mais il y a un secret, et je le découvrirai, sinon… »


Un geste violent acheva sa pensée.
Un geste violent acheva sa pensée.
Ligne 23 : Ligne 31 :
La dictée commença. Je m’appliquai de mon mieux ; chaque lettre fut appelée l’une après l’autre, et forma l’incompréhensible succession des mots suivants :
La dictée commença. Je m’appliquai de mon mieux ; chaque lettre fut appelée l’une après l’autre, et forma l’incompréhensible succession des mots suivants :


{| border="0" width="100%" style="text-align:center;font-style:italic"
{| border="0" style="text-align:center" |----- | &nbsp;&nbsp;mm.rnlls&nbsp;&nbsp; | &nbsp;&nbsp;esreuel&nbsp;&nbsp; | &nbsp;&nbsp;seecJde&nbsp;&nbsp; |----- | &nbsp;&nbsp;sgtssmf&nbsp;&nbsp; | &nbsp;&nbsp;unteief&nbsp;&nbsp; | &nbsp;&nbsp;niedrke&nbsp;&nbsp; |----- | &nbsp;&nbsp;kt,samn&nbsp;&nbsp; | &nbsp;&nbsp;atrateS&nbsp;&nbsp; | &nbsp;&nbsp;Saodrrn&nbsp;&nbsp; |----- | &nbsp;&nbsp;emtnaeI&nbsp;&nbsp; | &nbsp;&nbsp;nuaect&nbsp;&nbsp; | &nbsp;&nbsp;rrilSa&nbsp;&nbsp; |----- | &nbsp;&nbsp;Atuaar&nbsp;&nbsp; | &nbsp;&nbsp;.nscrc&nbsp;&nbsp; | &nbsp;&nbsp;ieaabs&nbsp;&nbsp; |----- | &nbsp;&nbsp;ccdrmi&nbsp;&nbsp; | &nbsp;&nbsp;eeutul&nbsp;&nbsp; | &nbsp;&nbsp;frantu&nbsp;&nbsp; |----- | &nbsp;&nbsp;dt,iac&nbsp;&nbsp; | &nbsp;&nbsp;oseibo&nbsp;&nbsp; | &nbsp;&nbsp;KediiY&nbsp;&nbsp; |}
|-----
| mm.rnlls
| esreuel
| seecJde
|-----
| sgtssmf
| unteief
| niedrke
|-----
| kt,samn
| atrateS
| Saodrrn
|-----
| emtnaeI
| nuaect
| rrilSa
|-----
| Atuaar
| .nscrc
| ieaabs
|-----
| ccdrmi
| eeutul
| frantu
|-----
| dt,iac
| oseibo
| KediiY
|}


Quand ce travail fut terminé, mon oncle prit vivement la feuille sur laquelle je venais d’écrire, et il l’examina longtemps avec attention.
Quand ce travail fut terminé, mon oncle prit vivement la feuille sur laquelle je venais d’écrire, et il l’examina longtemps avec attention.<section end=chapitre3 />
Récupérée de « https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Verne_-_Voyage_au_centre_de_la_Terre.djvu/21 »