« Page:Potier de Courcy - Nobiliaire et armorial de Bretagne, 1890, tome 1.djvu/399 » : différence entre les versions

Balise : Non corrigée
Yricordel (discussion | contributions)
Balises : Problématique Modification par mobile Modification par le web mobile
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page à problème
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 5 : Ligne 5 :


D’argent au lion coupé de gueules et de sinople, armé d’or ; aliàs : brisé pour les cadets, d’une bande d’azur, semée de fleurs de lys d’or (Sceau 1346) Devise : ''Repellam umbras''.
D’argent au lion coupé de gueules et de sinople, armé d’or ; aliàs : brisé pour les cadets, d’une bande d’azur, semée de fleurs de lys d’or (Sceau 1346) Devise : ''Repellam umbras''.
{{bloc smaller|
Quatre frères de cette illustre maison à la conquête d’Angleterre en 1066 ; ''Alain'', fils ''Péan'', croisé en 1239 et 1248; ''Galeran'', petit-fils du précédent, marié en 1308 à Alix de Champagné; ''Péan'', portait la bannière de Jean de Montfort à la bataille d’Auray en 1364. Cette maison a encore produit des grands maitres et plusieurs chambellans des ducs de Bretagne et sis chevaliers de l’ordre de 1569 à 1600. Elle a donné à l’église ''Jacques'', évêque de Rennes, † 1482, oncle de quatre frères évêques, savoir : 1{{e|o}} ''André'', cardinal et archevêque d’Arles, de Bordeaux et de Lyon, † 1500; 2{{e|o}} ''Jean'', évêque de Mirepoix, puis de Nantes et de Léon, † 1503 ; 3{{e|o}} ''Jean'', évêque de Valence et abbé d’Aiguevive, au diocèse de Tours ; 4{{e|o}} ''Robert'', évêque de Nantes, † 1493; ''Françoise'', sœur des précédents, abbesse de Saint-Georges de Rennes, † 1520 ; ''Robert'', abbé de Saint-Crépin, au diocèse de Soissons en 1520 ; ''Louis'', abbé du Tronchet en 1558 ; ''Charles'', abbé du Tronchet et de Saint-Gildas-des-Bois et évêque de Dol, † 1591 ; ''Perrette'', abbesse de Saint-Georges, † 1522; ''Philipine'', abbesse de Saint-Georges, † 1583 ;''Jean'', abbé de Saint-Méen † 1604; ''Urbain'', abbé de Boquen en 1652.


La branche aînée s’est fondue en 1598 dans Schomberg, d’où le marquisat d’Espinay a passé par alliance aux la Rochefoucauld et par acquêt en 1633 aux la Trémoille qui le revendirent en 1719 aux le Prestre de Châteaugiron ; la branche de Broons s’est fondue en 1689 dans Lorraine-Brionne et la seigneurie de Broons était possédée en 1775 par les de Bruc ; la branche du Bois-du-Liers s’est fondue en 1579 dans Téhillac, puis Coëtlogon, Bois-Adam et par acquêt Gardin ; la branche de Vaucouleurs s’est éteinte en 1764.}}
Quatre frères de cette illustre maison à la conquête d’Angleterre en 1O66 ; ''Alain'', fils ''Péan'', croisé en 1239 et 1248; ''Galeran'', petit-fils du précédent, marié en 1308 à Alix de Champagné; ''Péan'', portait la bannière de Jean de Montfort à la bataille d’Auray en 1364. Cette maison a encore produit des grands maitres et plusieurs chambellans des ducs de Bretagne et sis chevaliers de l’ordre de 1569 à 1600. Elle a donné à l’église ''Jacques'', évêque de Rennes, † 1482, oncle de quatre frères évêques, savoir : 1{{e|o}} ''André'', cardinal et archevêque d’Arles, de Bordeaux et de Lyon, † 1500; 2{{e|o}} ''Jean'', évêque de Mirepoix, puis de Nantes et de Léon, † 1503 ; 3{{e|o}} ''Jean'', évêque de Valence et abbé d’Aiguevive, au diocèse de Tours ; 4{{e|o}} ''Robert'', évêque de Nantes, † 1493; ''Françoise'', sœur des précédents, abbesse de Saint-Georges de Rennes, † 1520 ; ''Robert'', abbé de Saint-Crépin, au diocèse de Soissons en 1520 ; ''Louis'', abbé du Tronchet en 1558 ; ''Charles'', abbé du Tronchet et de Saint-Gildas-des-Bois et évêque de Dol, † 1591 ; ''Perrette'', abbesse de Saint-Georges, † 1522; ''Philipine'', abbesse de Saint-Georges, † 1583 ;''Jean'', abbé de Saint-Méen † 1604; ''Urbain'', abbé de Boquen en 1652.

La branche aînée s’est fondue en 1598 dans Schomberg, d’où le marquisat d’Espinay a passé par alliance aux la Rochefoucauld et par acquêt en 1633 aux la Trémoille qui le revendirent en 1719 aux le Prestre de Châteaugiron ; la branche de Broons s’est fondue en 1689 dans Lorraine-Brionne et la seigneurie de Broons était possédée en 1775 par les de Bruc ; la branche du Bois-du-Liers s’est fondue en 1579 dans Téhillac, puis Coëtlogon, Bois-Adam et par acquêt Gardin ; la branche de Vaucouleurs s’est éteinte en 1764.
{{AN|
{{AN|
{{sc|Espinay (de l’)}}, s{{e|r}} dudit lieu, de la Hauteville, de Trémar, de Buhel, de Lalier et de Malarit, par. de Plessé, — du Chaffault et de la Roche-Ballue, par. de Bouguenais, — de Monceaux, des Brétaudières et du Pesle, par. de Saint-Philbert, — de Briort et de Prénouveau, par. de Port-Saint-Père, — de Vilaire, — de la Pommeraye, — des Clouzeaux, — de Bedouan, par. de Donges, — du Housseau, par. de Carquefou.}}
{{sc|Espinay (de l’)}}, s{{e|r}} dudit lieu, de la Hauteville, de Trémar, de Buhel, de Lalier et de Malarit, par. de Plessé, — du Chaffault et de la Roche-Ballue, par. de Bouguenais, — de Monceaux, des Brétaudières et du Pesle, par. de Saint-Philbert, — de Briort et de Prénouveau, par. de Port-Saint-Père, — de Vilaire, — de la Pommeraye, — des Clouzeaux, — de Bedouan, par. de Donges, — du Housseau, par. de Carquefou.}}
Ext. réf. 1668, cinq gén., montre de 1544, par. de Bouguenais, év. de Nantes. D’argent à trois buissons d’épines de sinople ; aliàs : de sinople à trois buissons d’argent. Devise : Sequamus quô fata vocant.
Ext. réf. 1668, cinq gén., montre de 1544, par. de Bouguenais, év. de Nantes.
D’argent à trois buissons d’épines de sinople ; aliàs : de sinople à trois buissons d’argent. Devise : ''Sequamus quô fata vocant''.
{{bloc smaller|

''Jean'', fils de ''Pierre'', trésorier général de 1499 à 1524, épouse Bertranne Robelot ; ''Jean'', auditeur des comptes en 1515 ; ''Guillaume'', épouse en 1544 Marie du Chaffault, dame dudit lieu et de Monceaux ; deux pages du Roi en 1744.
''Jean'', fils de ''Pierre'', trésorier général de 1499 à 1524, épouse Bertranne Robelot ; ''Jean'', auditeur des comptes en 1515 ; ''Guillaume'', épouse en 1544 Marie du Chaffault, dame dudit lieu et de Monceaux ; deux pages du Roi en 1744.


Une branche transplantée en Poitou au {{sc|xvii}}{{e|e}} siècle y existe encore aujourd’hui.
Une branche transplantée en Poitou au {{sc|xvii}}{{e|e}} siècle y existe encore aujourd’hui.}}


{{AN|
{{AN|