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tous étaient mariés et il était rare qu’ils n’eussent
tous étaient mariés et il était rare qu’ils n’eussent
qu’un enfant. « La solde était quelque chose de fantastique,
qu’un enfant. « La solde était quelque chose de fantastique,
dit un témoin<ref>''Enquête'', etc., t. II, déposition, p. 469. — J’ai sous les yeux les comptes d’un des arrondissements de Paris du 27 septembre 1870 au 10 mars 187l, 6 086 267 fr. 25 c. sont payés à la garde nationale. Sur cette somme la part des femmes est, du 27 septembre au 31 décembre 1870, de 210, 501 fr. et du 1{{er}} janvier au 10 mars 1871, de 573 816 fr. 75 c.; on voit la progression. La solde quotidienne fournie par cet arrondissement est donc de 36 664 fr. 25 c. Aussitôt qu’un contrôle quelconque est établi à la suite de l’arrêté ministériel du 20 février 1871 (V. ''Pièces justificatives'', n°l), la diminution est sensible : 39 650 francs par jour en février ;31 960 en mars. La dépense totale des gardes nationales de la Seine s’élève, pour 1870-1871, à 120 627 901 fr. 38 c.; c’est, cher pour les services qu’elle a rendus. ({{sc|Cour des Comptes}}, ''Rapport au président de la République sur l’exercice de 1870'', p. 117.)</ref>. Il y avait des capitaines
dit un témoin<ref>''Enquête'', etc., t. II, déposition, p. 469. — J’ai sous les yeux les comptes d’un des arrondissements de Paris du 27 septembre 1870 au 10 mars 1871, 6 086 267 fr. 25 c. sont payés à la garde nationale. Sur cette somme la part des femmes est, du 27 septembre au 31 décembre 1870, de 210, 501 fr. et du 1{{er}} janvier au 10 mars 1871, de 573 816 fr. 75 c.; on voit la progression. La solde quotidienne fournie par cet arrondissement est donc de 36 664 fr. 25 c. Aussitôt qu’un contrôle quelconque est établi à la suite de l’arrêté ministériel du 20 février 1871 (V. ''Pièces justificatives'', n°l), la diminution est sensible : 39 650 francs par jour en février ;31 960 en mars. La dépense totale des gardes nationales de la Seine s’élève, pour 1870-1871, à 120 627 901 fr. 38 c.; c’est, cher pour les services qu’elle a rendus. ({{sc|Cour des Comptes}}, ''Rapport au président de la République sur l’exercice de 1870'', p. 117.)</ref>. Il y avait des capitaines