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<ref follow=p369>vaise » Le P. de la Ferté ne s'était pas toujours bien accordé
<ref follow=p369>{{tiret2|mau|vaise}} » Le P. de la Ferté ne s’était pas toujours bien accordé
avec les Jésuites ; il ne fut pas, Je crois, sans repentir de s’être laissé
avec les Jésuites ; il ne fut pas, je crois, sans repentir de s’être laissé
enrôler par eux. Sans ses vœux, il auroit été duc et pair à la mort
enrôler par eux. Sans ses vœux, il auroit été duc et pair à la mort
de son Frère, qui ne laissa point d’enfants. A la fin les jésuites et
de son Frère, qui ne laissa point d’enfants. À la fin les jésuites et
lui, lassés de lui et lui d’eux, le malmenèrent, puis le confinèrent à la
lui, lassés de lui et lui d’eux, le malmenèrent, puis le confinèrent à la
Flèche, où il vécut peu et tristement, et y mourut encore assez peu
Flèche, où il vécut peu et tristement, et y mourut encore assez peu
âgé (''à soixante-treize ans, d'après les dates données plus haut''). » -- Le
âgé (''à soixante-treize ans, d’après les dates données plus haut''). » Le
P. de la Ferté avait en effet demandé la permission d’aller au Canada
P. de la Ferté avait en effet demandé la permission d’aller au Canada
mais sur les instances de sa famille il demeura en France.</ref>prêche avec un succès au-dessus de son âge et de sa qualité,
mais sur les instances de sa famille il demeura en France.</ref>prêche avec un succès au-dessus de son âge et de sa qualité,
par un zèle louable et qui prouve sa vocation, a
par un zèle louable et qui prouve sa vocation, a
obtenu de ses supérieurs la permission de s’en aller en
obtenu de ses supérieurs la permission de s’en aller en
Canada. Adieu, belle et divine Pauline : je n‘en sais pas
Canada. Adieu, belle et divine Pauline : je n’en sais pas
davantage. Je suis ravi de la-meilleure santé de Madame
davantage. Je suis ravi de la meilleure santé de Madame
votre mère ; mais nous n’osons nous flatter de la voir ici
votre mère ; mais nous n’osons nous flatter de la voir ici
plus tôt qu`à la fin de l'automne, et c'est nous mettre
plus tôt qu’à la fin de l’automne, et c’est nous mettre
le carême bien haut.
le carême bien haut.


1448. -- DE MADAME DE SÉVIGNÉ


{{t3mp|1448. DE MADAME DE SÉVIGNÉ AU PRÉSIDENT DE MOULCEAU.}}
A Grignan, le 29è février.


À Grignan, le 29{{e}} février.
Vous n’êtes pas encore quitte de nous, Monsieur. ll

est plus aisé`de n’avoir aucun commerce avec nous, que
Vous n’êtes pas encore quitte de nous, Monsieur. Il
de cesser celui que j'ai remis sur pied, quelque petit qu'il
est plus aisé de n’avoir aucun commerce avec nous, que
puisse être. Je trouve que l’honnêteté m`oblige à vous
de cesser celui que j’ai remis sur pied, quelque petit qu’il
dire que nous sommes bien fàchées que dans le temps
puisse être. Je trouve que l’honnêteté m’oblige à vous
dire que nous sommes bien fâchées que dans le temps
que nous sommes si malades (car je parle toujours au
que nous sommes si malades (car je parle toujours au
pluriel), vous ayez pris la liberté d`être malade aussi. Nous trouvons auss que nous devons pour le moins à la rhubarbe, à qui nous croyons avoir tant d'obligations,
pluriel), vous ayez pris la liberté d’être malade aussi. Nous trouvons aussi que nous devons pour le moins à la rhubarbe, à qui nous croyons avoir tant d’obligations,
la justice de ne la pas laisser condamner sans l`entendre :
la justice de ne la pas laisser condamner sans l’entendre :
c'est ce que je fais dans le mémoire que j'envoie
c’est ce que je fais dans le mémoire que j’envoie
à M. Barbeyrac. Par modestie, Je n’y mets pas votre
à M.{{lié}}Barbeyrac. Par modestie, je n’y mets pas votre