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acre paie toujours la même quantité de riz.

371

貢 공, Kong, les prestations en nature (cf. n° 126), chaque district devant fournir une partie de ses productions de toutes sortes pour subvenir aux besoins du Palais, aux traitements des fonctionnaires et à toutes les nécessité du Gouvernement. Ces prestations sont mentionnées dès le règne de Kwangjong [Koang tjong], 光宗 광종 (949-975) ; le montant en a été fixé par Sejong [Syei tjong], 世宗 세종 (1418-1450). L’impôt des rizières (tap, 畓 답 16) ou taedong [tai tong], 大同 대동, a été établi en 1608 pour le Kyŏnggi [Kyeng keui], et étendu successivement aux autres provinces (cf. n° 376, 377, 378, 379, 380, 381, 382, 383), pour remplacer les prestations en nature ; cet impôt est payé en riz, mi, 米 미, et en fèves jaunes, t’ae [htai], 太 태, d’après une évaluation fine des anciennes prestations ; une certaine partie peut même être fournie en chanvre ou en monnaie, six ligatures valant un setier de riz et trois ligatures valant un setier de fèves (cf. n° 366, 367) ; cette équivalence est celle de la province de Kyŏnggi [Kyeng keui], la règle varie selon les localités.

Ces trois impôts sont perçus par les magistrats de district qui prélèvent, en riz et en fèves, leurs appointements ainsi que quelques sommes à employer sur place, et envoient le reste à l’Intendance des Grains (n° 376) et aux autres magasins et administrations de Seoul. Les nobles ne sont pas soumis au premier impôt ; toutes les terres paient les deux autres, à l’exception de celles qui ont été données par le Roi ( sap’aedap [să hpai tap], 賜牌畓 사패답 ; sap’aejŏn [să hpai tyen], 賜牌田 사패전).

372

軍役 군역, Kunyŏk [Koun yek], le service militaire, dû à raison d’un nombre fixe d’hommes par district. Le service militaire a été racheté par un impôt nommé fouage, hop’o [Ho hpo], 戶布 호포 ; tongp’o [tong hpo], 洞布 동포 ; argent de l’armée, kunjŏn [koun tjyen], 軍錢 군전 ; argent de la cavalerie, kibyŏng [keui pyeng], 騎兵 기병 ; argent de l’infanterie, pobyŏng [po pyeng], 步兵 보병 ; d’abord payé en chanvre ou coton, acquitté Aujourd’hui en argent ou en riz, et que les magistrats locaux versent directement aux camps qu’il est destiné à entretenir. Les nobles sont soumis à cet impôt depuis une vingtaine d’années ; à cette époque, ont été supprimées également les dernières traces du service militaire imposé aux hommes du peuple et qui consistait seulement en deux ou trois jours d’exercices par an. Cf. aussi chap. XVII et XVIII, n° 1135 et 1146.