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Plus tard, le papier réglementaire diaparut (1667) ; la toile de chanvre, la toile de coton ordinaire, sangmok [syang mok], 常木 상목, restèrent en usage. Sŏnjo [Syen tjo], 宣祖 선조, le premier, parmi les Rois de La dynastie actuelle, ordonna de fondre des sapèques (1593) ; cette monnaie ne paraît avoir été mise en circulation qu’en 1638 ; elle se répandit lentement, fut supprimée en 1656, rétablie en 1678 ; les sapèques furent fondues d’abord par le Bureau Ordinaire (n° 377), puis par la Division de l’Ecole Militaire (n° 974), par le Ministère des Travaux (n° 774), par le Ministère du Cens (n° 351) en 1724. Les sapèques sont faites d’un alliage où entrent surtout le cuivre et l’étain, d’où leur nom, tongjŏn [tong tjyen], 銅錢 동전 ; elles portent la légende sangp’yŏng t’ongbo [syang hpyeng htong po], 常平通寶 상평통보, et pèsent deux gros et demi, ijŏn obu [i tjyen o poun], 二錢五分 이전오분. Cent sapèques, paengmun [păik moun], 百文 백문, forment une ligature, nyang [ryang], 兩 냥, ou kŭm [keum], 金 금 ; dix ligatures s’appellent kwan [koan], 貫 관, ou cho [tjo], 吊 조 ; une once, nyang [ryang], 兩 냥, d’argent à sept dixièmes, chŏngŭn [tyeng eun], 丁銀 정은, vaut deux ligatures de sapèques : tel était le système en 1744.

En 1881, le Gouvernement substitua à l’ancienne sapèque une pièce de monnaie un peu plus grosse et représentant 5 sapèques tango [tang o], 當五 당오 : les nouvelles sapèques eurent cours à la capitale, dans la province du Kyŏnggi [Kyeng keui] et dans une partie du Kangwŏn [Kang ouen] et du Ch’ungch’ŏng [Tchyoung tchyeng] où elles sont encore en usage ; mais elles ne furent jamais acceptées dans le reste de la Corée. Il est résulté de là, dans la valeur des objets, un grand trouble, qui s’est encore accru par les relations avec les étrangers ; les prix varient constamment et dans des proportions considérables ; à Seoul Aujourd’hui, un litron (n° 366) de riz coûte deux ligatures : vingt grosses sapèques de Seoul se changent contre vingt petites sapèques de la province 16. Les sapèques sont fabriquées à Seoul en général par le Ministère du Cens (n° 351) et dans les provinces sous la surveillance de délégués, Kamgwan [Kam koan], 監官 감관.