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<section begin="YAS-HA10"/><ref follow="P105N46">{{t|'''évitô-kharedh-a [yào]'''|90}}, ''paribhrashtabuddhi'', est formé de {{t|'''évita'''|90}} qui est probablement {{t|'''avi-ita'''|90}} et de {{t|'''khradh [a]'''|90}} affaibli de {{t|'''khrat [u]'''|90}} ; cf. Y. XXVIII, 5, note 19.<br>
<section begin="YAS-HA10"/><ref follow="P105N46">{{t|'''évitô-kharedh-a [yào]'''|90}}, ''paribhrashtabuddhi'', est formé de {{t|'''évita'''|90}} qui est probablement {{t|'''avi-ita'''|90}} et de {{t|'''khradh [a]'''|90}} affaibli de {{t|'''khrat [u]'''|90}} ; cf. Y. XXVIII, 5, note 19.<br>
Le texte suppose ici un acte liturgique dont les kiryâs ne donnent pas l’indication (cf. p. 83). Le filtrage qui rejette les éléments impurs devient le symbole de la réjection des méchants.</ref>
Le texte suppose ici un acte liturgique dont les kiryâs ne donnent pas l’indication (cf. p. 83). Le filtrage qui rejette les éléments impurs devient le symbole de la réjection des méchants.</ref>
<poem>{{VL|Celle qui reste assise à manger la part de Haoma {{t|47|80}} <ref>47. « C’est-à-dire qu’elle n’offre pas le darûn de Hôm, mais le mange [elle-même] » (Comm. P.).</ref> Haoma ne la rend pas mère d’Athravans, ni mère de beaux enfants {{t|48|80}} <ref>48. ''Contra'', Y. LX, 22, 72.</ref>.}}</poem>
<poem>{{VL|Celle qui reste assise à manger la part de Haoma {{t|47|80}}<ref>47. « C’est-à-dire qu’elle n’offre pas le darûn de Hôm, mais le mange [elle-même] » (Comm. P.).</ref> Haoma ne la rend pas mère d’Athravans, ni mère de beaux enfants {{t|48|80}}<ref>48. ''Contra'', Y. LX, 22, 72.</ref>.}}</poem>
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{{VL|A la bonne parole je suis, à la mauvaise ne suis pas.}}
{{VL|A la bonne parole je suis, à la mauvaise ne suis pas.}}
{{VL|A la bonne action je suis, à la mauvaise ne suis pas.}}
{{VL|A la bonne action je suis, à la mauvaise ne suis pas.}}
{{VL|A l’Obéissance {{t|49|80}} <ref>49. {{t|'''Sraoshahê'''|90}}, l’obéissance à la loi d’Ahura, qui se marque en suivant en toute circonstance les conseils d’un directeur, {{t|'''Ratu'''|90}} ou ''Dastûr''.</ref> je suis, à l’Indocilité ne suis pas.}}
{{VL|A l’Obéissance {{t|49|80}}<ref>49. {{t|'''Sraoshahê'''|90}}, l’obéissance à la loi d’Ahura, qui se marque en suivant en toute circonstance les conseils d’un directeur, {{t|'''Ratu'''|90}} ou ''Dastûr''.</ref> je suis, à l’Indocilité ne suis pas.}}
{{VL|Je suis au bon, au méchant {{t|50|80}} <ref>50. {{t|'''ashavan, drvañt'''|90}} désignent le bon et le méchant du monde naturel et du monde surnaturel ; c’est-à-dire que {{t|'''ashavan'''|90}} désigne : 1° l’homme de bien ; 2° le Dieu du bien (Auhrmazd) ; 3° le bienheureux ; {{t|'''drvant'''|90}} désigne : 1° le méchant ; 2° le Démon ; 3° le damné. — {{t|'''drvañt'''|90}}, de {{t|'''dru'''|90}} « courir » signifie proprement ''durgati'' « qui marche mal, à la mauvaise voie » (Nériosengh). — Cf. Y. XLIII [XLII], 7, ''c''.</ref> ne suis pas ;}}
{{VL|Je suis au bon, au méchant {{t|50|80}}<ref>50. {{t|'''ashavan, drvañt'''|90}} désignent le bon et le méchant du monde naturel et du monde surnaturel ; c’est-à-dire que {{t|'''ashavan'''|90}} désigne : 1° l’homme de bien ; 2° le Dieu du bien (Auhrmazd) ; 3° le bienheureux ; {{t|'''drvant'''|90}} désigne : 1° le méchant ; 2° le Démon ; 3° le damné. — {{t|'''drvañt'''|90}}, de {{t|'''dru'''|90}} « courir » signifie proprement ''durgati'' « qui marche mal, à la mauvaise voie » (Nériosengh). — Cf. Y. XLIII [XLII], 7, ''c''.</ref> ne suis pas ;}}
{{VL|et ainsi de ce jour, jusqu’àla fin des temps, l’heure où sera décidé entre les deux esprits.}}</poem>
{{VL|et ainsi de ce jour, jusqu’àla fin des temps, l’heure où sera décidé entre les deux esprits.}}</poem>
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{{VL|Prière à Haoma, créé par Mazda !}}
{{VL|Prière à Haoma, créé par Mazda !}}
{{VL|Haoma, créé par Mazda, est bon. Prière à Haoma !}}
{{VL|Haoma, créé par Mazda, est bon. Prière à Haoma !}}
{{VL|Je célèbre tous les Haomas, ceux qui sont sur le sommet des montagnes, ceux qui sont dans les profondeurs des plaines et ceux qui sont tenus en souffrance {{t|51|80}} <ref>51. {{t|'''àzahu deretàonhù'''|90}}, ''pim tangih yakhsanùnt'' ; « quand on le traite mal » (P).</ref> dans le lien des Jainis {{t|52|80}} <ref>52. {{t|'''jaininâm'''|90}}, ''jahi'' ; la mauvaise femme qui le fraude de sa part ; v. § 15.</ref>}}
{{VL|Je célèbre tous les Haomas, ceux qui sont sur le sommet des montagnes, ceux qui sont dans les profondeurs des plaines et ceux qui sont tenus en souffrance {{t|51|80}}<ref>51. {{t|'''àzahu deretàonhù'''|90}}, ''pim tangih yakhsanùnt'' ; « quand on le traite mal » (P).</ref> dans le lien des Jainis {{t|52|80}}<ref>52. {{t|'''jaininâm'''|90}}, ''jahi'' ; la mauvaise femme qui le fraude de sa part ; v. § 15.</ref>}}
{{VL|Je te fais passer de la coupe d’argent dans la [coupe] d’or {{t|53|80}}<ref name="P106N53">53. Ou peut-être : « de la coupe d’argent je verse dans le [liquidej d’or ». La coupe</ref> : puissé-je ne rien répandre à terre d’une liqueur si précieuse !}}
{{VL|Je te fais passer de la coupe d’argent dans la [coupe] d’or {{t|53|80}}<ref name="P106N53">53. Ou peut-être : « de la coupe d’argent je verse dans le [liquidej d’or ». La coupe</ref> : puissé-je ne rien répandre à terre d’une liqueur si précieuse !}}
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