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— Mou frère s’imagine-t-il que le volverenne peut se changer en poisson ? répliqua Mu-us-lu-lu avec, un sourire ironique.

— C’est vrai, ajouta l’autre policeman ; il n’y a qu’un poisson ou un oiseau qui puisse aller là-dedans. Mais, bah ! nous tenons le petit, nous saurons bientôt ce qu’est devenu le père.

— Si on voulait me le donner, oui, dit le Serpent-Noir.

— Comment cela ?

— Mes frères ne savent pas faire parler la langue d’un sauvage. Ils interrogeront celui-ci, et il ne répondra pas. Moi, je commencerais par lui approcher les pieds d’un brasier ardent et je le laisserais là jusqu’à ce qu’il eût conté son histoire. Mais mes frères blancs ne sont pas habiles comme les Peaux-Rouges !

— Non, non, dit un agent avec un geste de dégoût ; et j’espère que jamais les blancs n’auront l’habileté de leurs frères peaux-rouges. Allons, virons de bord et menons notre prisonnier au grand connétable. Après tout, la capture n’est pas si mauvaise.

Co-lo-mo-o, poings et pieds liés, fut transporté dans le canot qui reprit aussitôt la route de Caughnawagha.

Une foule d’Indiens était assemblée sur la plage pour assister au retour de la police ; et parmi ces Indiens, on remarquait Ni-a-pa-ah, l’Onde-Pure.