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<ref>d’Alexandre-Guillaume de Melun, prince d’Épinoi. Elle mourut subitement
La mort de la princesse d’Orange fait toujours faire beaucoup de raisonnements ; mais hier encore, il y avoit des parieurs qui soutenoient qu’elle n’étoit point morte ; quoi qu’il en soit, il est résolu par le roi son père qu’il ne recevra point de visites, et qu’on n’en portera point le deuil. {{Mlle}} d’Hocquincourt épouse le marquis de Feuquières<ref>6. Marie-Madeleine-Thérèse-Geneviève de Monchi, dame d’Hocquincourt, petite-fille du maréchal, et en 1717 dame d’honneur de la princesse de Conti, épousa le 26 janvier 1695 Antoine de Pas, marquis de Feuquières, l’auteur des ''Mémoires sur la guerre'', Voyez tome {{rom-maj|VI|}}, {{pg}}245 et 246, note 32.</ref>, et {{Mme}} de Bracciane<ref>7. Voyez tome {{rom-maj|VI|}}, {{pg}}166, note 35.</ref> donne de petits bals, qui finissent à dix heures du soir ; on y voit toutes les héritières à marier, et c’est à ceux qui y prétendent à les aller faire danser. Voilà toutes nos nouvelles. Je m’en vais de ce pas dîner à l’hôtel de Chaulnes ; le mari et la femme s’en vont après dîner à Versailles ; pour moi, je suis fort prié d’aller à Saint·Martin, et je ne sais si je n’irai point dimanche, avec M.{{lié}}le duc de Montmorency, <ref>8. Le fils aîné du maréchal de Luxembourg. Voyez ci-après, {{pg}}239, note 2.</ref>qui a fait espérer au Cardinal qu’il m’y mèneroit ; c’est toujours une très-bonne maison, en quelque saison que ce soit. et quelque temps qu’il fasse. Adieu, ma très-adorable : je vous<ref follow=p232>d’Alexandre-Guillaume de Melun, prince d’Épinoi. Elle mourut subitement le 18 août 1698 à Versailles. « Cette princesse d’Épinoi, dit Saint-Simon à cette occasion (''Journal'' de Dangeau, tome {{rom-maj|VI|}}, {{pg}}399 et 400), étoit Chabot, sœur du duc de Rohan et de {{Mmes}} de Soubise et de Coetquen, presque aussi laide que ses sœurs étoient belles ; femme d’esprit, d’intrigue, du grand monde et du grand jeu, ayant beaucoup d’amis ; femme aussi de grand cœur... {{Mme}} d’Épinoi eut deux fils et deux filles, et devint veuve de fort bonne heure (en 1679) ; tous les biens de ses enfants étoient en Flandre, et cela l’obligea à y faire des séjours. Elle y devint amie intime de Pelletier, intendant de la province et des fortifications, qui, dès qu’il fut veuf, l’épousa. » Voyez tome {{rom-maj|VI|}}, {{pg}}460, note 22.</ref><section end="1401"/>
le 18 août 1698
à Versailles. « Cette princesse d’Epinoi,
dit Saint-Simon à cette occasion (''Journal'' de Dangeau, tome VI,
p. 399 et 400), étoit Chabot, sœur du duc de Rohan et de Mmes de
Souhise et de Coetquen , presque aussi laide que ses sœurs étoient
belles ; femme d’esprit, d’intrigue, du grand monde et du grand jeu,
ayant beaucoup d’amis ; femme aussi de grand cœur .... Mme d'Epinoi
eut deux fils et deux filles, et devint veuve de fort bonne heure (en
1679) ; tous les biens de ses enfants étoient en Flandre, et cela l’obligea
à y faire des séjours. Elle y devint amie intime de Pelletier,
intendant de la province et des fortifications, qui, des qu’il fut veuf,
l’ép0usa. » Voyez tome VI, p. 460, note 22.</ref>

La mort de la princesse d’Orange fait toujours faire
beaucoup de raisonnements ; mais hier encore, il y avoit
des parieurs qui soutenoient qu`elle n'étoit point morte ;
quoi qu`il en soit, il est résolu par le roi son père qu'il
ne recevra point de visites, et qu`on n`en portera point le
deuil. Mlle d`Hocquinc0urt épouse le marquis de Feuquières<ref>6. Marie-Madeleine-Thérèse-Geneviève de Monchi, dame d’Hoc—
quincourt, petite-fille du maréchal, et en 1717 dame d`honneur de la
princesse de Conti, épousa le 26 janvier 1695 Antoine de Pas,
marquis de Feuquières, l’auteur des Mémoires sur la guerre, Voyez
tome VI, p. 245 et 246, note 32.</ref>, et Mme de Bracciane<ref>7. Voyez tome VI, p. 166, note 35.</ref> donne de petits bals, qui
finissent à dix heures du soir ; on y voit toutes les héritières
à marier, et c'est à ceux qui y prétendent à les aller
faire danser. Voilà toutes nos nouvelles. Je m`en vais
de ce pas dîner à l`hôtel de Chaulnes ; le mari et la femme
s'en vont après dîner à Versailles ; pour moi, je suis fort
prié d’aller à Saint·Martin, et je ne sais si je n'irai point
dimanche, avec M. le duc de Montmorency, <ref>8. Le fils aîné du maréchal de Luxembourg. Voyez ci-après,
p. 239, note 2.</ref>qui a fait
espérer au Cardinal qu`il m’y mèneroit ; c’est toujours
une très—b0nne maison, en quelque saison que ce soit. et
quelque temps qu`il fasse. Adieu, ma très-adorable je vous