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un goût très fort pour elle, l’appelait « la Corinne du quai Malaquais ». |
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Nous trouvons dans les ''Souvenirs'' d’Aphilis, ancien conseiller d’Etat, l’intéressante appréciation suivante, sur le salon de Mme d’Agoult : « Avec Daniel |
Nous trouvons dans les ''Souvenirs'' d’Aphilis, ancien conseiller d’Etat, l’intéressante appréciation suivante, sur le salon de Mme d’Agoult : « Avec Daniel Stern a disparu une chose rare et unique à Paris, un salon |
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vraiment neutre, un terrain réservé, une sorte de lieu d’asile, où, pendant dix aimées, nous avons vu les opinions les plus divergentes se rencontrer |
vraiment neutre, un terrain réservé, une sorte de lieu d’asile, où, pendant dix aimées, nous avons vu les opinions les plus divergentes se rencontrer |
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sans se heurter, et cela grâce au tact infini de celle qui le présidait, à son art de manier les personnalités et de fondre les nuances. Je n’ai connu Mme la comtesse d’Agoult que lorsqu’elle avait atteint, suivant sa spirituelle expression, « |
sans se heurter, et cela grâce au tact infini de celle qui le présidait, à son art de manier les personnalités et de fondre les nuances. Je n’ai connu Mme la comtesse d’Agoult que lorsqu’elle avait atteint, suivant sa spirituelle expression, « l’âge d’homme ». C’était en 1859, après le mariage |