« Page:Mireille Havet Carnaval 1922.djvu/75 » : différence entre les versions
Pywikibot touch edit |
Aucun résumé des modifications |
||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
< |
<nowiki /> |
||
— « |
— « Daniel, maintenant, racontez-moi tout depuis notre divorce. » |
||
La même lampe à grosse jupe l’éclairé. Il se souvient du premier soir. |
La même lampe à grosse jupe l’éclairé. Il se souvient du premier soir. |
||
Ligne 7 : | Ligne 7 : | ||
Mais tout, quand il réfléchit, est bien différent. |
Mais tout, quand il réfléchit, est bien différent. |
||
Germaine, d’abord, qui n’a pas encore dit une seule parole blessante, mais semble sincèrement heureuse de |
Germaine, d’abord, qui n’a pas encore dit une seule parole blessante, mais semble sincèrement heureuse de le revoir, l’absence de Jérôme et lui-même qui, soudain pour la première fois depuis un an et demi, n’est plus angoissé. |
||
Thérèse réapparaît avec un plateau chargé d’une étrange et maigre salade de pommes de terre et de bouteilles de champagne. |
Thérèse réapparaît avec un plateau chargé d’une étrange et maigre salade de pommes de terre et de bouteilles de champagne. |
||
Ligne 13 : | Ligne 13 : | ||
Ils se mettent tous les trois a rire, on dirait vraiment que Germaine et Daniel rient pour la première fois ensemble avec franchise. Seraient-ils par hasard égaux. |
Ils se mettent tous les trois a rire, on dirait vraiment que Germaine et Daniel rient pour la première fois ensemble avec franchise. Seraient-ils par hasard égaux. |
||
{{t3|VIII|lh=3}} |
|||
<BR /> |
|||
===={{c|VIII}}==== |
|||
<BR /> |
|||
Cette première soirée fut très agréable. |
Cette première soirée fut très agréable. |
||
Ligne 27 : | Ligne 19 : | ||
Germaine y fit preuve du plus éblouissant esprit et Daniel d’une bonne humeur, que Germaine ignorait. |
Germaine y fit preuve du plus éblouissant esprit et Daniel d’une bonne humeur, que Germaine ignorait. |
||
Ils se trouvaient mutuellement délicieux et surtout du même bord. « |
Ils se trouvaient mutuellement délicieux et surtout du même bord. « Au fond, dit Germaine, nous-sommes {{M.|et}} {{Mme|Robinson}}, quoi qu’on fasse, une parenté bien antérieure nous unit. Il n’y a qu’avec toi que je m’amuse, les autres sont idiots et me trouvent folle ! » |
||
— « |
— « Moi aussi », dit Daniel. |
||
— « |
— « Oui, mais comme tu es fou toi-même. » Ils rient. |
||
— « |
— « Vivons ensemble », dit Germaine. |