« Page:Mireille Havet Carnaval 1922.djvu/38 » : différence entre les versions
Pywikibot touch edit |
mAucun résumé des modifications |
||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
< |
<nowiki /> |
||
===={{c|VII}}==== |
|||
<BR /> |
|||
{{t3|VII|lh=3}} |
|||
Quelques jours après, Jérôme revint. |
Quelques jours après, Jérôme revint. |
||
C’est Thérèse qui en avertit Daniel à voix basse, dans l’embrasure de la porte |
C’est Thérèse qui en avertit Daniel à voix basse, dans l’embrasure de la porte : |
||
— « |
— « Que monsieur ne revienne plus surtout, avant que madame n’écrive. » |
||
Il ne revit pas Germaine. |
Il ne revit pas Germaine. |
||
La veille encore, ils avaient passé la nuit ensemble et Germaine avait semblé presque amoureuse. Docile et passionnée dans ses bras, elle criait |
La veille encore, ils avaient passé la nuit ensemble et Germaine avait semblé presque amoureuse. Docile et passionnée dans ses bras, elle criait : « Prends-moi, je suis à toi. Toi seul m’émeus, je n’aime que ton corps, que ton amour. Comment peux-tu souffrir, mon Daniel, tu serais si heureux au contraire, si tu savais combien je t’appartiens. Tu es mon enfant. Toute ma chair te reconnaît, toute ma chair te désire. » |
||
Et le lendemain, encore tout alangui par cette nuit merveilleuse, voici qu’on le renvoyait par la femme de chambre. |
Et le lendemain, encore tout alangui par cette nuit merveilleuse, voici qu’on le renvoyait par la femme de chambre. |