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La sûreté et l’honneur de l’empire étaient confiés principalement aux légions : mais la politique de Rome ne dédaigna rien de tout ce qui pouvait lui être utile à la guerre. On faisait régulièrement des levées considérables dans les provinces dont les habitans n’avaient point encore mérité la distinction honorable de citoyens. On permettait à des princes ou à de petits états dispersés le long des frontières d’acheter, par un service militaire, leur liberté et leur sûreté<ref>Tel était en particulier l’état des {{Hwp|Bataves|Bataves}}. {{Hwp|Tacite|Tacite}}, ''Mœurs des Germains'', c. 29.</ref>. Souvent même, soit par force, soit par<ref follow=p78>{{tiret2|l’or|donnance}} d’{{Hwp|Hadrien|Adrien}} qui fixa l’âge auquel on pouvait obtenir cet honneur. ({{Hwp|Spartianus|Spartien}}, ''in Adr.'', {{rom2|X|10}}.) Cette ordonnance fut observée dans la suite, car l’empereur {{Hwp|Valérien|Valérien}}, dans une lettre adressée à Mulvius Gailicanus, préfet du prétoire, s’excuse de l’avoir violée en faveur du jeune {{Hwp|Probus (empereur)|Probus}}, depuis empereur, à qui il avait conféré le tribunal de bonne heure, à cause de ses rares talens. (''Vopiscus in Prob.'', {{rom2|IV|4}}.) (''Note de l’Édit.'')</ref>
La sûreté et l’honneur de l’empire étaient confiés principalement aux légions : mais la politique de Rome ne dédaigna rien de tout ce qui pouvait lui être utile à la guerre. On faisait régulièrement des levées considérables dans les provinces dont les habitans n’avaient point encore mérité la distinction honorable de citoyens. On permettait à des princes ou à de petits états dispersés le long des frontières d’acheter, par un service militaire, leur liberté et leur sûreté<ref>Tel était en particulier l’état des {{Hwp|Bataves|Bataves}}. {{Hwp|Tacite|Tacite}}, ''Mœurs des Germains'', c. 29.</ref>. Souvent même, soit par force, soit par<ref follow=p78>{{tiret2|l’or|donnance}} d’{{Hwp|Hadrien|Adrien}} qui fixa l’âge auquel on pouvait obtenir cet honneur. ({{Hwp|Spartianus|Spartien}}, ''in Adr.'', {{rom2|X|10}}.) Cette ordonnance fut observée dans la suite, car l’empereur {{Hwp|Valérien|Valérien}}, dans une lettre adressée à Mulvius Gallicanus, préfet du prétoire, s’excuse de l’avoir violée en faveur du jeune {{Hwp|Probus (empereur)|Probus}}, depuis empereur, à qui il avait conféré le tribunal de bonne heure, à cause de ses rares talens. (''Vopiscus in Prob.'', {{rom2|IV|4}}.) (''Note de l’Édit.'')</ref>