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-LE TOUR D
 la fumée âcre et épaisse des lampes éclairées à l’huile
 de ricin.
-’« Qu’on’juge avec quel plaisir nous avons retrouvé
+« Qu’on juge avec quel plaisir nous avons retrouvé
-air pur, le ciel’bleu, et tout le confortable de nos appartements
+{{corr|air|l’air}} pur, le ciel bleu, et tout le confortable de nos appartements
-du Tsing-Kong-Fou 1 i »
+du Tsing-Kong-Fou ! »
-La Ville Chinoise de Pékin contient à son extrémité mé¿
-ridionale deux-temples des plus célèbres de la Chine, tant
-par leur architecture, que par les souvenirs histo riques,
-U MONDE. 45
-auxquels ils se rattachent. Ce sont les temples du Ciel et
+{{---}}
-de l’Agriculture, placés au centre de parcs très-vastes qui
-constituent une des plus belles pro Iienades de la ville.
+La Ville Chinoise de Pékin contient à son extrémité méridionale
+deux temples des plus célèbres de la Chine, tant
+par leur architecture, que par les souvenirs historiques
+auxqu''els ils se rattachent. Ce sont les temples du ''Ciel'' et
+de l’Agriculture'', placés au centre de parcs très-vastes qui
+constituent une des plus belles promenades de la ville.
 J’emprunterai la relation suivante à M. Trèves, qui,
 pendant son séjour à Pékin, avait fait de ces parcs, dont
 l’entrée est interdite au public, le but habituel de ses
-promenades quotidiennes ; ’
+promenades quotidiennes.
-Il faut convenir, quelque habitué qu’on soit à la
+« Il faut convenir, quelque habitué qu’on soit à la
-Chine’et aux mœurs de ses habitants, que l’Avenue du
+Chine et aux mœurs de ses habitants, que l’Avenue du
-- ’ É.  Cathédrale catholique, à Pékin. - Dessin de Thérond d’a è h
-Centre, de la Ville Chinoiseprésente le spectacle le plus
-animé, le plus bruyant, qu’il’m’ait encore été donné de
-voir dans aucun pays du monde.,
-’ « Leslarges chaussées en sont couvertes de baraques
+Cathédrale catholique, à Pékin. — Dessin de Thérond d’après une photographie.
-de. toute grandeur, de toute forme, de toute couleur :
-c’est l’aspect diune foire en permanence, mais avec ce
+Centre de la Ville Chinoise présente le spectacle le plus
+animé, le plus bruyant, qu’il m’ait encore été donné de
+voir dans aucun pays du monde.
+« Les larges chaussées en sont couvertes de baraques
+de toute grandeur, de toute forme, de toute couleur :
+c’est l’aspect d’une foire en permanence, mais avec ce
 caractère spécial que tous les métiers sont pratiqués par
 des opérateurs ambulants qui transportent avec eux les
-outils de leur profession, et poussent chacun à leur maniëre
+outils de leur profession, et poussent chacun à leur manière
-un cri particulier.pr
+un cri particulier.
+« Je me rappelle avoir eu sous les yeux à la fois un
-s une p orographie. «-Je
+forgeron ambulant, un barbier en plein vent et un restaurateur
+de rencontre : tous trois exerçaient leur industrie,
-me -*rappelle avoir’eu sous les yeux à la* fois un
-torgeron ambulant, un barbier en plein vent et un restaurateur
-de rencontre : tous trois exerçaient’leur industrie,
 entourés de leurs chalands, dans le même coin
-de la rue. p - ï
+de la rue.
-Le forgeron, placé devant’son établi, ressemblant
+« Le forgeron, placé devant son établi, ressemblant
 assez à celui d’un tonnelier, faisait mouvoir son soufflet
-pas d’étau, il tenait
+avec son pied, et, comme il n’avait pas d’étau, il tenait
-avec son pied, et, comme il n’avait
 le fer de sa main gauche enveloppée dans un morceau
 de cuir, tandis que de la droite il maniait avec dextérité

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