« Maître du monde » : différence entre les versions

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== I. Ce qui se passe dans le pays. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|I. Ce qui se passe dans le pays.}}
 
 
 
Cette rangée de montagnes, parallèle au littoral américain de l’Atlantique, qui sillonne la Caroline du Nord, la Virginie, le Maryland, la Pennsylvanie, l’État de New York, porte le double nom de monts Alleghanys et de monts Appalaches. Elle est formée de deux chaînes distinctes : à l’ouest, les monts Cumberland, à l’est, les Montagnes Bleues.
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== II. À Morganton. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|II. À Morganton.}}
 
 
 
Le 27 avril, parti la veille de Washington, j’arrivai à Raleigh, chef-lieu de l’État de la Caroline du Nord.
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== III. Great-Eyry. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|III. Great-Eyry.}}
 
 
 
Le lendemain, dès l’aube, Elias Smith et moi, nous quittions Morganton par la route qui, en longeant la rive gauche de la Sarawba-river, conduit à la bourgade de Pleasant-Garden.
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== IV. Un concours de l’Automobile Club. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|IV. Un concours de l’Automobile Club.}}
 
 
 
Le mystère du Great-Eyry devait-il être dévoilé un jour par suite d’éventualités difficiles à prévoir… C’était le secret de l’avenir. Y avait-il un intérêt de premier ordre à ce qu’il le fût ?… Aucun doute à ce sujet, puisque la sécurité des habitants de ce district de la Caroline du Nord en dépendait peut-être.
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== V. En vue du littoral de la Nouvelle-Angleterre. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|V. En vue du littoral de la Nouvelle-Angleterre.}}
 
 
 
À l’époque où ces faits furent rapportés par les journaux d’Amérique, j’étais depuis un mois de retour à Washington.
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== VI. Première lettre. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|VI. Première lettre.}}
 
 
 
Après avoir quitté M. Ward, je regagnai ma demeure de Long-Street.
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== VII. Et de trois. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|VII. Et de trois.}}
 
 
 
Je l’avoue, tout d’abord, ma surprise fut grande à la lecture de cette lettre. Des oh ! et des ah ! s’échappèrent de ma bouche. La vieille servante me regardait, ne sachant trop que penser.
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== VIII. À tout prix. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|VIII. À tout prix.}}
 
 
 
Ce fut comme une révélation, et d’un effet immense, acceptée, dirait-on, unanimement. Étant donné la propension de l’esprit humain vers l’extraordinaire, souvent même vers l’impossible, personne n’en voulut plus douter. Non seulement c’était le même inventeur, mais c’était le même appareil.
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== IX. Seconde lettre. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|IX. Seconde lettre.}}
 
 
 
« À bord de l’Épouvante »,
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== X. Hors la loi. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|X. Hors la loi.}}
 
 
 
Telle était la lettre adressée au gouvernement des États-Unis, déposée à l’hôtel de la police, sans l’intermédiaire de la poste. Quant à l’individu qui l’avait apportée pendant la nuit du 14 au 15 juillet, personne ne l’avait aperçu.
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== XI. En campagne. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|XI. En campagne.}}
 
 
 
Ainsi, l’introuvable capitaine venait de réapparaître en un point du territoire des États-Unis. Il n’avait été se montrer ni sur les routes ni sur les mers de l’Europe. Tout cet Atlantique qu’il eût mis moins de quatre jours à traverser, il ne l’avait pas franchi… Était-ce donc la seule Amérique dont il faisait le théâtre de ses expériences, et devait-on en conclure qu’il fût américain ?
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== XII. La crique de Black-Rock. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|XII. La crique de Black-Rock.}}
 
 
 
On sait combien la nature humaine est portée aux illusions. Certes, des chances existaient pour que l’appareil tant recherché ne fût plus à cette place… en admettant que ce fût lui dont Wells avait observé l’émersion dans l’après-midi du 27… Si quelque avarie survenue à son triple système de locomotion l’avait empêché de regagner par terre ou par eau sa retraite et obligé à relâcher au fond de la crique de Black-Rock, que devions-nous penser enfin, ne l’y voyant plus ?… C’est que, réparations faites, il s’était remis en route, c’est qu’il avait abandonné ces parages du lac Érié…
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== XIII. À bord de l’Épouvante. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|XIII. À bord de l’Épouvante.}}
 
 
 
Lorsque je revins à moi, il faisait jour. Une demi-clarté traversait l’épais hublot de l’étroite cabine, où l’on m’avait déposé… Depuis combien d’heures, je n’aurais pu le dire. Mais il me semblait bien, à l’obliquité de ses rayons, que le soleil ne devait pas être très élevé au-dessus de l’horizon.
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== XIV. Le Niagara. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|XIV. Le Niagara.}}
 
 
Cependant le temps s’écoulait et la situation ne se modifiait pas. Le timonier était revenu à la barre, le capitaine, à l’intérieur, surveillait la marche des machines. Je le répète, même lorsque la vitesse s’accroissait, le moteur fonctionnait sans bruit, avec une remarquable régularité. Jamais un de ces à-coups inévitables qui résultent de l’emploi des cylindres et des pistons. J’en concluais donc que le déplacement de l’Épouvante, dans chacune de ses transformations, s’effectuait au moyen de machines rotatives. Mais impossible de m’en assurer.
 
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== XV. Le nid de l’aigle. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|XV. Le nid de l’aigle.}}
 
 
 
Le lendemain, lorsque je me réveillai après un assez lourd sommeil, l’appareil ne faisait plus aucun mouvement. Je m’en rendis compte aussitôt : il ne roulait pas sur terre, il ne naviguait ni sur ni sous les eaux, il ne volait pas au milieu des airs. Devais-je en conclure que son inventeur avait regagné la mystérieuse retraite où jamais être humain n’avait mis le pied avant lui ?…
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== XVI. Robur-le-Conquérant. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|XVI. Robur-le-Conquérant.}}
 
 
 
Une taille moyenne, avec carrure géométrique – ce que serait un trapèze régulier dont le plus grand côté est formé par la ligne des épaules. Sur cette ligne, rattachée par un cou robuste, une énorme tête sphéroïdale. Des yeux que la moindre émotion devait porter à l’incandescence, et au-dessus, en permanente contraction, le muscle sourcilier, signe d’extrême énergie. Des cheveux courts, un peu crépus, à reflets métalliques, comme eût été un toupet de paille de fer, large poitrine qui s’élevait et s’abaissait avec des mouvements de soufflet de forge, des bras, des mains, des jambes dignes du tronc, pas de moustaches, pas de favoris, une large barbiche à l’américaine, qui laissait voir les attaches de la mâchoire, dont les masséters devaient posséder une puissance formidable.
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== XVII. Au nom de la loi !… ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|XVII. Au nom de la loi !…}}
 
 
 
Quelle serait l’issue de l’aventure dans laquelle je m’étais engagé ?… Son dénouement, proche ou lointain, pouvais-je le provoquer ?… Seul, Robur ne le tenait-il pas entre ses mains ?… Je n’aurais probablement jamais la possibilité de m’enfuir, ainsi que l’avaient fait Uncle Prudent et Phil Evans sur l’île Chatam… Il fallait attendre, et que durerait cette attente ?…
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== XVIII. Le dernier mot à la vieille Grad. ==
 
{{titre|[[Maître du monde]]|[[Jules Verne]]|XVIII. Le dernier mot à la vieille Grad.}}
 
 
 
Lorsque je revins à moi, après être resté sans connaissance – combien d’heures, je n’aurais pu le dire –, un groupe de marins, dont les soins m’avaient rappelé à la vie, entourait le cadre de la cabine où j’étais déposé.