« Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 14.djvu/165 » : différence entre les versions
mAucun résumé des modifications |
→Validée : un peur attiédis -> un peu attiédis |
||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page validée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{tiret2|sen|timents}} qui président aux premieres unions. Mais comme le cœur humain est agité par des passions qui tendent à les diviser, l’état civil, ou la civilisation, résulte des lois qui mettent un frein à ces passions funestes. Mais, quand les premiers mouvements de |
|||
{{tiret2|sen|timents}} qui président aux premieres |
|||
⚫ | |||
unions. Mais comme le cœur humain |
|||
⚫ | |||
est agité par des passions qui tendent |
|||
ont perdu une partie de leur énergie, alors commence l’intérêt réfléchi qui ne s’occupe que de soi ; c’est là l’état |
|||
à les diviser, l’état civil, ou la civilisation, |
|||
⚫ | |||
résulte des lois qui mettent un |
|||
⚫ | |||
frein à ces passions funestes. Mais, |
|||
a aucun qui ait songé à fortifier les affections sociales que la nature a mises dans notre sein, aucun qui ait pris la raison pour guide. La raison, comme je l’ai dit, doit étudier les vrais et bons penchants de l’homme pour les seconder et les fortifier, et |
|||
quand les premiers mouvements de |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
ont perdu une partie de leur énergie, |
|||
alors commence l’intérêt réfléchi qui |
|||
ne s’occupe que de soi ; c’est là l’état |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
a aucun qui ait songé à fortifier les |
|||
affections sociales que la nature a |
|||
mises dans notre sein, aucun qui ait |
|||
pris la raison pour guide. La raison, |
|||
comme je l’ai dit, doit étudier les |
|||
vrais et bons penchants de l’homme |
|||
pour les seconder et les fortifier, et |
|||
⚫ |