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Version du 11 mai 2021 à 08:21
oranger, orangier ; gaucher, gnuchier ; rocher, rochier ; v<3rger, vergier.
Oi devient parfois a ou ai : poire, i>aire ; poisson, paissoii ; l’cçois, reçaii ; avoir, aval ou ava.
Ou bien e : froifl, fret ; élroil, élrel ; moi, me ; loile, telle.
Ou devienl eu : fougère, feugière ; pouce, peuce ; bouger, beuger ; moudre, meudre.
Et parfois on : mouchoir, immchuir ; courroie, conroie.
La voyelle o devient aussi la diplithongue ou : ligure, figoure ; oreille, oureiUe ; orage, ourage ; rosée, rousée ; ramoneur, ramouneur ; Pentecôte, Penlecoâle ; colombier, coulonU)ier.
Ou bien est remplacé par eu : orme, eurtne.
U se change en i : Mustampol, Mistampot ; rhume, rhime ; brume, brime.
Ou bien est remplacé par a : cuir, cair ; puis, pais ; cuire, caire.
La voyelle u se prononce souvent comme la diphthongue eu : lavure, laveure ; plume, pleume ; mur, meur ; prune, preune ; fumer, feumer ; lune, leune ; enclume, encleume.
MUTATIONS ou SUPPRESSIONS DE CONSONNES.
La consonne B est l’une de celles qui subissent le moins de mutations ; voici pourtant trois exemples de b changé en p : crabe, crape , béquille, péguille ; bègue, pègue, et un, par contre, d’un p changé en b : pesant, besant.
Quelquefois C est remplacé par g : bécasse, bégasse ; second, segond ; Claude, Glaude ; Glabaud, Glabaud. .