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LIVRE TRENTE ET UNIÈME


Diplomatie de Dumouriez. — Westermann. — L’ami du peuple. — Brissot tente de s’opposer aux factieux. — Louvet. — Son portrait. — Il accuse Robespierre. — Il flétrit Marat. — Réponse de Robespierre. — Barère. — Fabre d’Églantine. — Lettre confidentielle de Vergniaud. — Fonfrède. — Les partis se disputent la popularité.


I

C’était le moment où Dumouriez savourait le triomphe à Paris, et où tous les partis se disputaient l’honneur d’entraîner avec eux le sauveur de la république. Dumouriez, avec la grâce martiale de son extérieur, de son caractère, de son esprit, se prêtait à tous et ne se donnait à aucun. Il laissait espérer à chacun des chefs de factions que son épée pèserait de leur côté. Il les intéressa ainsi à sa gloire, et s’assura, par leur ascendant dans les conseils, les hommes, les armes, les munitions, les subsides, la confiance dont il