« Page:Clausewitz - Théorie de la grande guerre, III.djvu/136 » : différence entre les versions
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Dans leurs rapports intérieurs presque tous les États avaient adopté la forme monarchique et, les assemblées provinciales ayant peu à peu perdu leur influence et leurs droits, le cabinet était devenu une unité parfaite et représentait l’État à l’étranger. Les choses, enfin, en étaient arrivées à ce point que, pourvu qu’elle disposât d’un instrument solide, une volonté indépendante pouvait désormais imprimer à la guerre une direction en rapport avec son concept absolu. |
Dans leurs rapports intérieurs presque tous les États avaient adopté la forme monarchique et, les assemblées provinciales ayant peu à peu perdu leur influence et leurs droits, le cabinet était devenu une unité parfaite et représentait l’État à l’étranger. Les choses, enfin, en étaient arrivées à ce point que, pourvu qu’elle disposât d’un instrument solide, une volonté indépendante pouvait désormais imprimer à la guerre une direction en rapport avec son concept absolu. |
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Aussi vit-on trois nouveaux Alexandre |
Aussi vit-on trois nouveaux Alexandre apparaître dans l’histoire à cette époque. Souverains de petits États et disposant d’armées dont l’extrême perfection compensait la faiblesse numérique, Gustave-Adolphe, {{lié|Charles XII}} et le grand Frédéric cherchèrent à fonder de vastes monarchies et ''renversèrent'' tout devant eux. Si, comme Alexandre, ils eussent eu à combattre des souverains asiatiques, ils eussent joué un rôle égal au sien. Au point de vue de ce que l’on peut oser à la guerre, il convient du moins de les considérer comme les précurseurs de Bonaparte. |
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Mais ce que la guerre gagna ainsi en direction logique et en force, elle le perdit d’un autre côté. |
Mais ce que la guerre gagna ainsi en direction logique et en force, elle le perdit d’un autre côté. |