« Rapport de la Cour des comptes sur l’affaire des Avions renifleurs » : différence entre les versions

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— M. Albin CHALANDON semble avoir été embarrassé de la situation dont il héritait en août 1977, losqu'il a été nommé Président de l'ERAP, manifestant un certain scepticisme et recherchant dans les forages en cours (Montegut, Zululand) une preuve irréfutable qui ne put être obtenue (§311).
 
Chargé « d'apporter à M. Guillaumat toute l'assistance nécessaire pour l'exécution de sa mission », selon la lettre de mission citée plus haut, il a sollicité une approbation écrite du gouvernement pour les actes administratifs et financiers découlant de l'accord de 1976 (lettre du Premier Ministre du 28 février 1978). De même, ne se sentant pas habilité à signer l'accord du 24 juin 1979 au nom de l'ERAP, il a demandé l'autorisation écrite préalable du Premier Ministre (§111, 333).
 
Enfin, il a assumé la responsabilité des décisions de la phase finale (à Lacq, le 2 mai 1979, au Wolfsberg, le 28 juin 1979) qui ont abouti à la résiliation du contrat de 1978 dans des conditions relativement favorables (§116, 12).
 
— Parmi les proches collaborateurs des deux Présidents successifs, M. Gilbert RUTMAN a joué un rôle déterminant. Vic-Président du groupe, Directeur général de la branche Exploration-Production, Président de la SNEA (P), présent comme expert dès les premiers tests, il a suivi de bout en bout l'opération à l'échelon le plus élevé. Il n'a jamais mis en doute l'existence du procédé, ni pris les mesures techniques susceptibles de tester une autre hypothèse et de faire apparaître la vérité.
 
— M. Paul ALBA a été la cheveille ouvrière d'Elf-Aquitaine dans l'opération. Présent comme expert dès mai 1976, participant personnellement à presque toutes les campagnes de prospection, il s'est souvent élevé contre les lenteurs, les retards, les méthodes artisanales des « inventeurs », puis contre leur mauvaise volonté, leurs manœuvres dilatoires. Mais, comme M. Rutman, il a toujours cru. Il affirme encore aujourd'hui qu'on n'est pas absolument assuré qu'il n'y avait pas « quelque chose », que si les derniers appareils Delta et Oméga ont été auscultés, démontés, Elf-Aquitaine n'a jamais eu entre les mains ceux de la « première génération », avec lesquels justement en 1976-1977 certains bons résultats, qui demeurent inexpliqués, avaient été obtenus.
 
— Les autres membres de l'état-major — M. MICHAUX, Secrétaire général, M. JEANTET, Directeur de la Mission France, M. FABRE; Directeur du Domaine minier —