« Rapport de la Cour des comptes sur l’affaire des Avions renifleurs » : différence entre les versions

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Avec toute la prudence qui s'impose en pareille matière, ces conséquences paraissent devoir s'apprécier différemment selon les personnalités en cause :
 
— M. Pierre GUILLAUMAT a engagé l'affaire, faisait procéder aux premiers tests et signant le contrat de mai 1976 (§100, 101) ; il a continué d'en assumer la responsabilité, même après son départ de la Présidence de l'ERAP, en vertu de la mission qui lui a été confiée par le Premier Ministre (et confirmée par lettre du 21 février 1978).
— M. Pierre GUILLAUMAT
 
C'est à lui qu'il appartenait notamment de « rndre compte au gouvernement de l'évolution des relations (avec les inventeurs et Fisalma), des problèmes qu'elles soulèvent, des engagements réciproquent qu'elles paraissent devoir appeler », et de « proposer en temps opportun les orientations, les décisions et les moyens nécessaires » (§110). Il l'a suivie personnellement, disposant d'un bureau au siège de l'entreprise, occupant des fonctions de conseiller à Unindus (§2110) et de membre du Conseil d'administration d'IOMIX (§1130, 2140).
 
Il a agi de bonne foi, convaincu jusqu'au premier trimestre 1979 de l'existence du procédé et de son importance non seulement pour Elf-Aquitaine et la politique pétrolière française, mais pour la Défense nationale et les intérêts supérieurs du pays.
 
— M. Albin CHALANDON semble avoir été embarrassé de la situation dont il héritait en août 1977, losqu'il a été nommé Président de l'ERAP, manifestant un certain scepticisme et recherchant dans les forages en cours (Montegut, Zululand) une preuve irréfutable qui ne put être obtenue (§311).
 
Chargé « d'apporter à M. Guillaumat toute l'assistance nécessaire pour l'exécution de sa mission », selon la lettre de mission citée plus haut, il a sollicité une approbation écrite du gouvernement pour les actes administratifs et financiers découlant de l'accord de 1976 (lettre du Premier Ministre du 28 février 1978).