« Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 12, trad Mardrus, 1903.djvu/192 » : différence entre les versions

Phe-bot (discussion | contributions)
Wuyouyuan: split
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
re congé de



LES MILLE NUITS ET UNE NUIT


186

toi ! » Et, parlant ainsi, il tourna le dos et livra ses
toi ! » Et, parlant ainsi, il tourna le dos et livra ses
jambes au vent, se fiant à la Mère-db-la-Sûreté. Et le
jambes au vent, se fiant à la Mère-de-la-Sûreté. Et le
Coq lui cria : « Hé, là ! hé, là ! mon frère, je des-
Coq lui cria : « Hé, là ! hé, là ! mon frère, je descends, je descends ! Pourquoi ne m’attends-tu pas ! »
cends, je descends ! Pourquoi ne m’attends-tu pas ! »
Et le Renard dit : « C’est que, vois-tu, j’ai une
Et le Renard dit : « C’est que, vois-tu, j’ai une
grande antipathie pour le chien lévrier, qui n’est ni
grande antipathie pour le chien lévrier, qui n’est ni
Ligne 18 : Ligne 8 :
à l’instant que tu venais en commissaire et en
à l’instant que tu venais en commissaire et en
héraut de la part de nos souverains, pour proclamer
héraut de la part de nos souverains, pour proclamer
le décret de la paii^ universelle, décidée dans l’as-
le décret de la paix universelle, décidée dans l’assemblée plénière des représentants de nos tribus ? »
semblée plénière des représentants de nos tribus ? »
Et le Renard répondit de fort loin : « Oui, certes !
Et le Renard répondit de fort loin : « Oui, certes !
oui, certes ! ô mon frère Coq, seulement ce lévrier
oui, certes ! ô mon frère Coq, seulement ce lévrier
Ligne 25 : Ligne 14 :
abstenu d’aller au congrès, et sa race n’y avait point
abstenu d’aller au congrès, et sa race n’y avait point
envoyé de représentant, et son nom n’a point été
envoyé de représentant, et son nom n’a point été
prononcé lors de la proclamation de^ tribus adhé-
prononcé lors de la proclamation des tribus adhérentes à la paix universelle. Et c’est pourquoi, ô Coq
plein de tendreté, il y a toujours inimitié entre ma
rentes à la paix universelle. Et c’est pourquoi, ô Coq
plein de tendre’té, il y a toujours inimitié entre ma
race et la sienne, et aversion entre mon individu et
race et la sienne, et aversion entre mon individu et
le sien ! Et Qu’Allah te conserve en bonne santé,
le sien ! Et Qu’Allah te conserve en bonne santé,