« Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 12, trad Mardrus, 1903.djvu/189 » : différence entre les versions

Phe-bot (discussion | contributions)
Wuyouyuan: split
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<nowiki />

LE DIW AN DES FACÉTIES… (l’iNVITATJOS…) 183 v

désormais, sur toute l’étendue de la terre habitable,
désormais, sur toute l’étendue de la terre habitable,
la sécurité, la fraternité et la paix devaient régner
la sécurité, la fraternité et la paix devaient régner
en maîtresses ; que l’affection, la sympathie, la ca-
en maîtresses ; que l’affection, la sympathie, la camaraderie et l’amour devaient être les seuls sentiments permis entre les tribus des bêtes sauvages,
des animaux domestiques et des oiseaux ; que l’oubli devait effacer les vieilles inimitiés et les haines
maraderie et l’amour devaient être les seuls senti-
ments permis entre les tribus des bêtes sauvages,
des animaux domestiques et des oiseaux ; que l’ou-
bli devait effacer les vieilles inimitiés et les haines
de races ; et que le bonheur général et individuel
de races ; et que le bonheur général et individuel
était le but vers lequel devaient tendre tous les ef-
était le but vers lequel devaient tendre tous les efforts. Et ils décidèrent que quiconque transgresserait cet état de choses, serait traduit sans retard devant le tribunal suprême, et jugé et condamné sans
forts. Et ils décidèrent que quiconque transgresse-
rait cet état de choses, serait —traduit sans retard de-
vant le tribunal suprême, et jugé et condamné sans
recours. Et ils me nommèrent comme héraut du
recours. Et ils me nommèrent comme héraut du
présent décret, et me chargèrent d’aller proclamér,
présent décret, et me chargèrent d’aller proclamer,
par toute la terre, la décision de l’assemblée, avec
par toute la terre, la décision de l’assemblée, avec
ordre de leur rapporter les noms des récalcitrapts,
ordre de leur rapporter les noms des récalcitrants,
afin qu’ils fussent punis suivant la gravité de leur
afin qu’ils fussent punis suivant la gravité de leur
rébellion. Et c’est pourquoi, ô mon frère Coq, tu me
rébellion. Et c’est pourquoi, ô mon frère Coq, tu me
vois présentement au pied de ce mur où tu es per-
vois présentement au pied de ce mur où tu es perché, car c’est moi, en vérité, moi avec mon propre
œil, moi et non pas un autre, qui suis le représentant, le commissionnaire, le héraut et le chargé de
ché, car c’est moi, en vérité, moi avec mon propre
? œil, moi et non pas un. autre, qui suis le représen-
tant, le commissionnaire, le héraut et le chargé de
pouvoirs de nos seigneurs et suzerains. Et c’est
pouvoirs de nos seigneurs et suzerains. Et c’est
pourquoi, tout à l’heure, je t’ai abordé avec le
pourquoi, tout à l’heure, je t’ai abordé avec le
Ligne 30 : Ligne 18 :
frère ! »
frère ! »


Tout cela ! Mais le Goq, ^sans plus guère prêter
Tout cela ! Mais le Coq, sans plus guère prêter
attention à toute cette éloquence que s’il ne l’entendait pas, continuait à regarder au loin d’un air indif-
attention à toute cette éloquence que s’il ne l’entendait pas, continuait à regarder au loin d’un air indifférent et avec des yeux arrondis et vagues qu’il fermait de temps en temps, en dodelinant de la tête.
férent et avec des yeux arrondis et vagues qu’il fer-
mait de temps en temps, en dodelinant de la tèté.
Et le Renard, dont le cœur brûlait du désir de broyer
Et le Renard, dont le cœur brûlait du désir de broyer