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:Oh ! vois voltiger les fumées
Oh ! vois voltiger les fumées
:Sur les toits de brouillards baignés !
Sur les toits de brouillards baignés !
:Là, sont des épouses aimées,
Là, sont des épouses aimées,
:Là, des cœurs doux et résignés.
Là, des cœurs doux et résignés.
:La vie, hélas ! dont on s’ennuie,
La vie, hélas ! dont on s’ennuie,
:C’est le soleil après la pluie…
C’est le soleil après la pluie…
:Le voilà qui baisse toujours !
Le voilà qui baisse toujours !
:De la ville, que ses feux noient,
De la ville, que ses feux noient,
:Toutes les fenêtres flamboient
Toutes les fenêtres flamboient
:Comme des yeux au front des tours.
Comme des yeux au front des tours.


L’arc-en-ciel ! l’arc-en-ciel ! Regarde.

Comme il s’arrondit pur dans l’air !
:L’arc-en-ciel ! l’arc-en-ciel ! Regarde.
Quel trésor le Dieu bon nous garde
:Comme il s’arrondit pur dans l’air !
Après le tonnerre et l’éclair !
:Quel trésor le Dieu bon nous garde
Que de fois, sphères éternelles,
:Après le tonnerre et l’éclair !
Mon âme a demandé ses ailes,
:Que de fois, sphères éternelles,
Implorant quelque Ithuriel,
:Mon âme a demandé ses ailes,
Hélas ! pour savoir à quel monde
:Implorant quelque Ithuriel,
Mène cette courbe profonde,
:Hélas ! pour savoir à quel monde
Arche immense d’un pont du ciel !
:Mène cette courbe profonde,
:Arche immense d’un pont du ciel !
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:7 juin 1828
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